Ayin Itshak – Plage mixte – Cours du Grand Rabbin D’Israël Rabbénou Itshak Yossef Chlita
Plage mixte
Cours du Vendredi après-midi du Gaon Hagadol le Grand Rabbin D’Israel Rabbénou Itshak Yossef Chlita
Parachat Houkat – Plage mixte
Coin d’Halakha du Grand Rabbin d’Israel HaGaon Rabbénou Itshak Yossef Chlita auteur du “Yalkout Yossef”
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Rédaction réalisée par Rav Yoel Hattab
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Plage ou Piscine mixte
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Question Plage mixte:
Certains se posent la question : une personne qui est malade peut-elle se baigner dans une plage, ou une piscine non séparée, si cela est nécessaire pour ses soins médicaux ?
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Réponse :
Il est évident, n’ayant aucun doute à ce sujet, qu’il est gravement interdit par la Torah de se baigner dans un endroit qui n’est pas séparé (plage mixte ou piscine) comme il se doit. D’ailleurs, la Guemara, dans le traité Berakhot (61a) est explicite: « toute personne se trouvant en compagnie d’une femme dans un fleuve n’a pas part au monde futur » Rachi explique que l’interdit est dû fait que cette femme retire ses vêtements et lui la regarde. Tossfot rajoute que l’on parle d’une personne qui a l’habitude de se comporter de la sorte. Par la suite, cette personne héritera du Guéhinam. De plus, le Yaabetz nous enseigne qu’il n’y a aucune différence entre une femme mariée ou bien célibataire ; le fait est que cet homme éveille son mauvais penchant.
L’interdit de la Torah (Plage mixte)
Il existe plusieurs endroits dans lesquels nous pouvons retrouver cet interdit. Il est dit dans le Yeroushalmi (traité berakhot Chap.1 Halakha 5) que les deux entremetteurs de la faute sont les Yeux et le Cœur, car les yeux observent et le cœur désire. C’est pour cette raison que la Torah nous enseigne (Bamidbar 15, 39) « et ne vous égariez pas à la suite de votre cœur et de vos yeux » De plus, la Guemara, dans le traité Avoda Zara (20b) nous apprend selon le verset (Devarim 23, 10) : « tu devras te garder de toute action mauvaise », qu’un homme doit se protéger des mauvaises pensées la journée car cela entraîne l’impureté le soir. Tossfot enseignent que cet enseignement n’est pas un enseignement d’un verset (et donc considérent l’interdit comme d’ordre Rabbinique), mais il s’agit d’une explication du verset, laissant l’interdit de la Torah. D’ailleurs nous pouvons voir cela dans le traité Ketoubot (46a), le Beth Yossef (even Haezer Siman 21) au nom de Rabbénou Yona dans sa Iguérét Techouva 19, 20 (il y a près de 900 ans) indique qu’il est interdit de regarder une femme célibataire, comme nous le dit le verset (Iyov 31, 1) : « j’avais fait un pacte avec mes yeux comment aurais-je porter mes regards sur une jeune fille » L’interdit sera encore plus grave lorsqu’il s’agit d’une femme mariée. Peut-il y avoir du feu dans une étoupe et elle ne brûle pas ? Le verset dit (Mishlei 7, 27) : « peut-on attiser du feu dans son sein sans que les vêtement soient consumés ? »
Le Rambam écrit (Lois de Tchouva Chap.4 Halakha 4) que toute personne regardant une femme qui lui est interdite et pense que cela n’est pas grand-chose (en fin de compte il n’a rien fait !), ne connais pas la gravité du regard interdit : cela engendre la faute elle-même et empêche la personne de faire Tchouva. Nos Sages nous ont déjà appris dans le traité Yoma (74b) du verset (Kohéléth 6, 9) : « mieux vaut se satisfaire par les yeux que de laisser dépérir sa personne » le regard sur une femme est mieux que l’acte lui-même. Comme nous pouvons le retrouver dans le Traité Yoma (29a). C’est pour cela qu’on devra faire attention à cela.
Dans son livre Moré névoukhim (Vol.3 Chap.8) le Rambam explique que lorsque la personne faute avec son corps, il est évident que son acte désobéi aux paroles d’Hachem, mais cette désobéissance fut créé par le côté animal de la personne. Mais la pensé, est une matière des plus honorable de la personne. L’utilisant par des pensés interdites, la désobéissance est créé par le côté le plus honorifique.
Fermer les yeux ? Non-plus
Il est rapporté dans le traité Baba Batra (57b) sur le verset (Yishaya 33, 15) : « ferme les yeux pour ne pas se complaire au mal » Rabbi Hiya bar Aba nous enseigne que ce verset fait référence à un homme qui passe devant une rivière, ou les femmes s’occupent de laver le linge. Le Rashbam explique que cet homme fermera les yeux face aux femmes qui lavent leur linge, ayant l’habitude d’être positionné, à ce moment-là, les cuisses découvertes. La Guemara demande alors : « n’est-ce pas que si cet homme avait la possibilité de prendre un autre chemin, il est appelé « mécréant » ? c’est-à-dire, si cet homme pouvait rejoindre la route qu’il désiré en empruntant un autre chemin que celui de la rivière, même les yeux fermé cela lui sera interdit. Selon la Guemara cet homme est appelé « mécréant » ! Il n’avait pas à s’approcher de là-bas, et s’engendrait une possible faute. Cet homme doit s’éloigné de la faute et non pas s’y rapproché.
A plus forte raison pour une personne qui se rend dans une plage ou une piscine non séparé, ou la débauche est tres ressentie, il n’y a aucun doute : celui qui s’y rend, est appeler par nos Sage mécréant. Il est évidemment impossible d’éviter, même involontairement, le regard interdit. Il est possible que les gens ne comprennent pas la gravité de cette chose.
Comme nous pouvons l’apprendre de la Guemara (traité Guittine 90a) que tous ceux qui se trouvent dans ses plages sont dans la faute. Que ce soient des femmes mariés ou célibataires. Tel est l’avis du Ribash (Siman 425), du Choulhan Aroukh (Yoré Dé’a Siman 483).
« Devant un aveugle tu ne mettras pas d’embûche »
Mis à part cela, les femmes se trouvant là-bas transgresse l’interdit de « devant un aveugle tu ne mettras pas d’embûche » Comme a pu l’expliquer le Rambam sur son commentaire sur la Mishna (Chviit Chap.5 Mishna 6) que cet interdit est en ce qui concerne une personne qui a son désir qui est ravivé par ses yeux, et que son mauvais penchant aveugle sa raison. Ainsi, le fait de rajouter à ce désir et empêcher cette personne de se détacher de son mauvais penchant, transgresse l’interdit de «Devant un aveugle tu ne mettras pas d’embûche »
Ainsi, même si cela est fait pour des soins médicaux, cela est totalement interdit. Le malade trouvera un endroit qui n’est pas interdit.
Les villes côtières
Rabbi Haim Faladji dans son livre Moéd lékol Hai écrit (Siman 9 alinéa 27) : la population d’une ville côtière est plus emmenée à transgresser des Avéroth plus que d’autres villes. En effet, les gens sortent et se retrouvent devant la mère, femmes et hommes mélangé. Ainsi, chaque dirigeant et les Rabbanims de ces villes, feront en sorte de que ce genre de choses n’arrivent pas et qu’aucune femme ne se rend à la mer. Chaque père fera attention à ce que, ni ses fils, ni ses filles ne s’y rendent. Fin de citation
Plages et piscines séparées
C’est pour toute ces raisons, que les dirigeants de ces villes, craignant Hachem, construirons des infrastructures afin qu’il y est des plages séparées. Cela sauvera les gens de la faute. Ceux qui diront aux gens de faire attention à cela, sera digne de bénédictions. Mais faire attention, que ce genre de chose soient dites le plus tendrement possible, afin que cela soit entendu et qu’ils puissent comprendre la gravité de la chose. et non pas dans la discorde, car (Koheleth 9, 17) : « les paroles de nos Sages dites avec douceurs – sont écoutées »