Boï Kala spécial Roch Hachana Chofar 5781 – Rav Yossef Germon
Roch Hachana Chofar
Rejoignez notre Canal Telegram silencieux ouvert à tous
*
Nous avons le plaisir d’accueillir sur notre site le feuillet « Boï Kala » rédigé par le Rav Germon d’aix les Bains.
Nous vous recommandons le site du Kollel d’aix les Bains qui héberge, entre autres, tous les divré Torah de Rav Germon
Tous droits réservés à Rav Germon
Retrouvez tous les articles de Rav Germon sur notre site
Nous vous proposons de vous inscrire à la Newsletter de notre site « Le Jardin de la Torah ».
Pour télécharger le fichier correspondant : Télécharger “Boi-kala-Roch-Hachana-Chofar.pdf” Boi-kala-Roch-Hachana-Chofar.pdf – Téléchargé 139 fois – 248,33 Ko
*
Boï Kala spécial Roch Hachana Chofar 5781
*
Roch Hachana
D’ici quelques jours, nous approchons du jour de Roch Hachana, où chaque être humain va passer individuellement devant le tribunal Divin. En ce jour saint, les prières que les Sages ont instituées ne font référence ni à nos intérêts personnels ni à une quelconque demande de pardon, mais tournent uniquement autour du couronnement d’Hakadoch Baroukh Hou (מלכויות). A priori, il aurait fallu également intégrer à la Téfila des références au repentir (Téchouva), puisque les deux jours de Roch Hachana sont aussi les deux premiers jours de pénitence. Pour expliquer cela, nous devons bien comprendre que le couronnement d’Hachem représente en fait la source de la téchouva.
En effet, la gravité d’une faute provient du fait que c’est une rébellion contre Hachem, qui est présent dans le monde entier. Ainsi, quand nous fautons, nous sommes en réalité vraiment devant Hakadoch Baroukh Hou et cela ne nous dérange pas ! Si à cet instant, nous avions confiance qu’Il était présent et nous voyons Hachem de façon claire en face de nous, jamais nous n’aurions fauté!
En fautant, nous proclamons donc qu’Hachem n’est pas là (has véchalom). A Roch Hachana, lorsque nous couronnons Hakadoch Baroukh Hou dans nos prières, nous proclamons qu’Il est présent partout, et qu’Il voit chacune de nos actions ! Nous déracinons donc la racine de la faute : c’est exactement le principe de la Téchouva et c’est pourquoi toutes les prières sont centrées autour de cela. Ainsi, profitons de ces derniers instants avant le jour où notre destin va basculer. Renforçons nous au maximum, étudions encore plus, aidons autour de nous au maximum, prions avec ferveur et Hachem verra nos efforts et nous récompensera en fonction.
Elle n’avait pas le visage triste (Haftara)
Le prophète décrit la façon dont Hanna a prié le cœur brisé et avec amertume, jusqu’à ce que Eli dise : « Va en paix et que le D. d’Israël t’accorde la requête que tu lui as demandée » (Chemouel1. 1.17) En entendant ces paroles, Hanna s’en alla, commença à manger et n’avait plus le visage triste. Il semble a priori que le calme et la joie de Hanna venaient de sa confiance que sa prière avait été acceptée. Mais comment dire cela lorsqu’il est apporté dans la Guémara Berakhot (32b) que : Rabbi Yohanan dit : quiconque allonge sa prière finit par être déçu. Rachi explique que la prière de celui qui est persuadé que sa prière mérite d’être exaucée ne sera pas acceptée. De plus si Hanna avait totalement confiance en la bénédiction d’Eli, le Cohen Gadol, pourquoi avait-elle attendu tant d’années pour aller recevoir sa bénédiction ?
Le Hatam Sofer donne une explication extraordinaire qu’il est bon de connaitre et de répéter souvent : Lorsqu’un homme se trouve dans le malheur et a besoin d’une délivrance, il doit tout faire pour écarter le mauvais décret. Il doit abonder de prières, jeunes, pleurs, repentir et charité. Mais quand vient le moment où il pense avoir fait tout ce qui était en son pouvoir, il doit être serein. Il doit se souvenir que tout ce que D. fait est pour le bien et que c’est pour son bien que D. l’empêche de recevoir ce qu’il demande.
La pieuse Hanna a prié de nombreuses années d’avoir un enfant. Quand arriva Roch Hachana, le jour ou D. se souvient des femmes stériles, elle alla prier au Beth Hamikdach et reçut la bénédiction d’Eli que sa prière serait acceptée. Hanna sentit que c’était le maximum qu’elle pouvait faire. Depuis ce moment-là, dit le Hatam Sofer, que D. exauce sa requête ou non, elle s’apaisa : « Son visage n’était plus triste »
« Oumatok Haor, Roch Hachana, yom Kippour »
La Sonnerie du Chofar
Tu as écouté ma voix, que Ton oreille ne soit pas indifférente.
Le livre « Ohr Haméir » rapporte une belle parabole à propos du commandement de sonner du chofar. Des fils de roi ont mal agi envers leur père, il s’est emporté contre eux et les a renvoyé du palais. Ils ont quitté leur pays pour aller vivre au loin.
Quelques années plus tard, les fils ont commencé à se languir de leur père et ont cherché comment éveiller sa pitié pour qu’il accepte de les recevoir au palais. Après réflexion, ils ont décidé que le mieux serait de se présenter à lui et de le supplier d’avoir pitié d’eux. Ils sont venus au palais et dès qu’ils ont vu le roi, ils ont éclaté en sanglots et lui ont promis de ne plus recommencer et de se comporter désormais comme des princes. A leur grande surprise, le roi resta indifférent à leurs promesses. Pire encore ! Il leur semblait que leur demande de pardon attisait sa colère.
Comprenant leur tristesse, l’un des conseillers du roi leur a dévoilé la raison du courroux du roi : vous avez vécu pendant plusieurs années parmi les hommes simples, loin des règles de savoir vivre en usage a la cour royale. Sans faire exprès, vous avez employé devant le roi des expressions populaires et vulgaires qui l’on terriblement contrarié ; si vous écoutez mon conseil, n’essayez pas de vous adresser à lui. Faites-lui simplement entendre votre voix sous sa fenêtre, et il aura certainement pitié de vous !
Lorsque nous nous présentons devant D. à Roch Hachana, nos paroles risquent de nous causer du tort car, pendant toute l’année, nous étions loin du Palais royal et nous ne savons plus comment nous adresser au Roi ! La Torah nous a ordonné de sonner du chofar : lorsque les sons arrivent devant le Trône de Gloire, le Saint Béni soit il se souvient de nous et nous innocente au jugement.
« Oumatok Haor, Roch Hachana, yom Kippour »
Les allusions du chofar
Le Tour (orah haim 587. 7) écrit que le mot שופר, chofar forme les initiales des mots :שטן ואין פגע רע (אין), pas de satane ni de malheur. Par le mérite du commandement du chofar, nous sommes sauvés du satane et de tout malheur.
Le « Panim Yafot » du Haflaha cite le verset : « Sonnez du chofar, (le premier du mois), quand la lune est couverte, le jour de notre fête » (Téhilim 81.4) et exlique : les lettres de l’alphabet hébreu qui précèdent les lettres חד »ש sont גז »ר, celles qui précèdent שפ »ר sont קר »ע, et celles qui précèdent כס »ה sont די »ן . Les trois groupes de trois lettres forment les mots gzar, chofar, dine, une allusion au fait que le son du chofar déchire le décret.
Rabbi Yonathan Eibeshyts commente:le verset : « Ce jour-là, on sonnera dans un grand chofar » que nous disons dans la partie des ‘chofarot’ de la amida.
Le chofar a une forme de vav, crochet, allusion à un grand secret : le petit ‘vav’ s’écrit, avec deux vav d’une valeur numérique de 6 chacun. Il a une valeur numérique de 12 ce qui représente les 12 tribus d’Israël qui émanent de la sainteté correspondant à cette version de ‘vav’ .
La deuxième version de ‘vav’ s’écrit וא »ו ayant pour valeur numérique 13, une allusion aux 13 chofarot, boites où on déposait de l’argent dans le Bet Hamikdach.
La troisième forme du vav est וי »ו et a pour valeur numérique 22, une allusion aux 22 lettres de l’alphabet avec lesquelles est écrite la Torah. C’est ce qui est appelé « Le grand chofar ».
« Oumatok Haor, Roch Hachana, yom Kippour »
Halakha :
Minag de tremper le motzi dans le sucre ou le miel à roch hachana ;
On a l’habitude à Roch Hachana de tremper le pain dans le sucre ou dans le miel, il faudra avant de mettre le pain dans le miel ou dans le sucre, le tremper dans le sel comme d’habitude, car le sel est là d’après la mystique pour atténuer les ‘guevourotes’ ; certains trempent d’abord dans le sucre ou le miel. On a ce minag jusqu’au jour de Simha Torah, certains continuent jusqu’au Chabbat Bérechit. Les jours de Hol Hamoed on n’aura pas besoin de tremper le pain dans le miel ou dans le sucre.
Tiré du livre « Pisqué téchouvot 6 »
Dicton :
Les justes ne se plaignent pas de l’obscurité, ne se plaignent pas du mal, ne se plaignent pas de l’ignorance, mais ils ajoutent de la sagesse.
Arpilei Tohar
Chabbat Chalom (Feuillet Boï Kala spécial Roch Hachana Chofar 5781)
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, סשה שלום בן דבורה רחל, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רינה בת פיבי. אברהם בן רחמונא.לידה קלה לרינה בת זהרה אנריאת. זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים.
לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה.
Cet article « Boï Kala spécial Roch Hachana Chofar 5781 – Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 13 Septembre 2020
L’image est issue de wikipedia.org avec la licence :
Détails de la licence