Beth Maran Dire plusieurs fois le Gomel. Cours hebdomadaire du Rishon Letsione Marane Rav Itshak Yossef Shalita du 30 Mai 2020
Dire plusieurs fois le Gomel
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Lois des Berakhot Bénédictions (suite)
La Berakha du Gomel dans le cas ou la personne a eu plusieurs situations qui l’obligent à dire cette Berakha : Combien de fois doit-elle la dire ? – La Berakha de « Asher Yatsar » plusieurs fois ?
Rédaction réalisée par le Rav Yoel Hattab – Correction et relecture par Mme Shirel Carceles
Beth Maran Parachat Behaalotekha (Israel) – Nasso (France)
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Chiour hebdomadaire (30 mai 2020 ) de Maran Harishon Létsion Hagaon Hagadol Rabbénou Itshak Yossef Chlita
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Beth Maran Lois des Bénédictions (5780 )
Pour la Refoua Chelema de Nathalie bat Jacqueline et Sophie bat Jacqueline
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Cours du Grand Rabbin d’Israël
Introduction
Rappel des cours précédents
Il est enseigné dans le Traité Berakhot (54b) selon Rav Yehouda au nom de Rav que quatre personnes doivent dire la Berakha de Hagomel : Yordé Hayam (ceux qui sont partis en mer), Olkhé Midbaarot (ceux qui sont sortis du désert), Holé (un malade qui a guéri), Havouch bebeth Haasssourim (une personne qui a été libérée de prison). De cette façon le Rambam tranche la Halakha. Tel est l’avis du Tour et du Choul-han Aroukh (Siman 219).
La Guemara nous enseigne que ces quatre catégories de personnes qui doivent dire le Gomel, ont pour source des versets dans les Psaumes (Psaume 107).
Plusieurs situations
A l’époque de la Shoah, beaucoup de juifs se sont enfuis des griffes des nazis, que leurs noms soient effacés. Ils montèrent dans des navires qui les emmenèrent en Terre d’Israël. A leur arrivée, les choses ne furent pas simples, car les Anglais, qui gouvernaient sur le territoire à cette même époque, les emprisonnèrent. La question fut alors posée : ces Juifs doivent-ils dire deux fois la Berakha de HaGomel, sachant qu’ils furent contraints de passer deux situations, sur lesquelles on dit la Berakha du Gomel : 1) naviguer en mer, 2) avoir été libéré de prison.
Le Gaon Hanatsiv (sur son commentaire sur Emek Davar Berechit chap.35 verset 1) pense que tant que la personne est encore dans une situation compliquée, elle ne dira pas la Berakha du Gomel. Elle attendra et dira ensuite une seule Berakha de HaGomel, même si elle a passé plusieurs situations. Selon cette opinion, si une personne a guéri d’une maladie, et qu’avant d’avoir eu le temps de dire la Berakha du Gomel, elle est retombée malade, elle attendra de guérir pour dire la Berakha du Gomel pour les deux maladies. Tel est l’avis du Tsitz Eliezer (Vol.18 Siman 22).
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Développement
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Mais il est quand même intéressant de développer ce sujet. Tout d’abord, il faut savoir que lorsqu’on voyage d’une ville à une autre sur une distance de 72 minutes, on devra dire la Berakha du Gomel. Si on reste quelques temps sur place, on dira cette Berakha, sur place (en montant à la Torah) et au retour on dira aussi cette Berakha.
De plus, si la distance dure moins de 72 minutes, cette durée pourra s’associer à la durée du voyage retour si c’est dans la même journée (par exemple, l’aller le matin et le retour le soir).
Évidemment, la durée de 72 minutes ne se calcule pas avec les embouteillages ou d’autres ralentissements, mais selon la durée normale sur cette distance.
Les Ashkenazim disent cette Berakha uniquement lors d’un voyage d’un pays à un autre.
(Lorsqu’on voyage, il est important de prendre avec soi de quoi étudier dans la voiture. Maran Harav Zatsal avait des livres dans la voiture et étudiait tout le long du voyage. Et au retour, il nous racontait des histoires sur les Sages de la Yeshivat Porat Yossef. Je me souviens que lors des vacances je me joignais à lui lorsqu’il donnait cours dans d’autres villes en Israel. Une fois, nous voyagions à Haïfa – avant que la route ne soit raccourcie – il me demanda alors de prendre le Traité Ketoubot et de lire à voix haute, avec les commentaires de Rachi et Tossafot. Les routes rendaient la lecture difficile, et lorsque je me trompais il me reprenait par cœur ! Cette fois-là, nous sommes arrivés à la page 8b. Lorsqu’il faisait nuit, il avait dans la voiture une lumière qui lui permettait une lecture plus simple. Une fois, nous voyagions à Yad Eliahou lors d’un rassemblement de Torah. Je lui dis alors que je venais avec lui, afin de lui demander conseil sur certains éléments au sujet de la Yeshiva. Tout au long du voyage aller, je n’eus l’occasion de lui parler, car le Rav était assidu dans une brochure « Moria ». Il m’assura qu’au retour on se parlerait, mais même au retour, je n’eus pas la possibilité de parler avec lui…).
Revenons
Si la personne n’a pas fait la Berakha du Gomel, et se retrouve dans une autre situation pour laquelle on doit dire la Berakha du Gomel, selon le Maharash Garmizane dans son livre Mishpete Tsedek, (il est né 30 ans après le décès de Maran) la personne devra dire la Berakha du Gomel selon le nombre de fois où elle s’en est rendue obligée. Tel est l’avis de Rabbi Eliahou Israel dans son livre Kol Eliahou (Vol.2 Siman 1).
Plusieurs preuves contre cette opinion
Première preuve – La Berakha sur un miracle
Le Gaon Rabbi Eliahou Israel rapporta plusieurs preuves contredisant son avis. La première, est au sujet de la Berakha qu’une personne dit en se retrouvant dans un endroit où Hachem lui fit un miracle (on ne dira pas cette Berakha en passant devant l’endroit où on a été sauvé d’un accident de la route, car beaucoup ressortent sans séquelle des accidents. Cette Berakha doit être dite, lorsque l’épisode sort du cadre de la normale).
La Guemara enseigne dans la traité Berakhot (54a) que Mor Bere Derav Houna, alors qu’il se trouvait dans une vallée appelée Arvot, fut assoiffé, au point de se trouver dans une situation préoccupante. Hachem fit alors un miracle et un fleuve apparut où il put alors s’hydrater. La Guemara continue encore à son sujet, alors qu’il se trouvait dans le marché de Mehouza, un chameau fou se dirigea vers lui, mais Hachem fit un miracle et un mur tomba et il put passer en dessous sans rencontrer le chameau. Dès lors, lorsqu’il revenait à Arvot, il disait la Berakha « Baroukh Cheassa li ness Bearvot ou vaGamal » et lorsqu’il se rendait au marché de Mehouza, il disait la Berakha « Baroukh cheassa li ness baGamal oubearvot ». Sur ce, le Rosh écrit qu’on peut déduire de cette histoire, que si une personne a eu plusieurs miracles, il devra tous les englober dans une seule et unique Berakha. Ainsi, ce serait une preuve pour dire, que même au sujet de la Berakha du Gomel, même si la personne vécut plusieurs épisodes l’un après l’autre, pour lesquels on doit dire la Berakha du Gomel, elle ne devra dire qu’une seule Berakha, qui englobe tout.
Réponse à cette preuve
Rabbi Eliahou Israel répond que même Mor Bere Derav Houna dit deux fois cette Berakha, une fois pour chaque fois où il se rendait dans chacun des endroits. Ainsi, dans chacune des Berakhot, il cita aussi le miracle qu’il vécut dans l’autre endroit aussi. Il en est de même pour le Gomel, où pour chacun des épisodes, la personne dira la Berakha du Gomel.
Seconde preuve contradictoire – La Berakha sur les Bessamim
Le Choulhan Aroukh dans le Siman 216 écrit, que si on a devant soit un encens qui vient de l’arbre (« Atse Bessamim »), un encens qui sort d’une herbe (« Isbe Bessamim »)[1], et d’autres sortes (« Mine Bessamim »), si on dit la Berakha de « Miné Bessamim », on rend quittes tous les encens. Donc cette Berakha englobe trois Berakhot. Il semblerait que cela peut être semblable en ce qui concerne la Berakha du Gomel.
Réponse à cette preuve
Rabbi Eliahou Israel répond en disant que la Berakha des Bessamim est différente, car toutes les sortes se trouvent face à lui. Ce qui n’est pas le cas en ce qui concerne la Berakha du Gomel. Par exemple, si la personne a voyagé, et devait faire la Berakha du Gomel, et qu’ensuite elle est tombée malade et a guéri, les deux Berakhot n’ont pas été parallèles. Ce sont deux cas différents. Selon le nombre de fois où la personne devait dire le Gomel, elle fera.
Troisième preuve contradictoire – La Mitsva de Kissouy HaDam
La Mitsva de Kissouy HaDam est le fait de recouvrir de terre le sang de Chehita. Cette Mitsva concerne uniquement sur la Chehita de volaille et bête sauvage. Ce qui n’est pas le cas en ce qui concerne le gros et menu bétail, comme les vaches et les moutons. Il est enseigné dans le traité Houlin[2] que celui qui fait la Chehita d’une centaine de bêtes sauvages, on devra accomplir la Mitsva de Kissouy HaDam uniquement une seule fois, pour toutes les bêtes. De même en ce qui concerne le fait de faire un Erouv Hatseirot et un Erouv Tavchiline, la Berakha doit être dite une fois pour les deux. Ne serait-ce pas similaire en ce qui concerne la Berakha du Gomel ?
Rabbi Eliahou Israel répond de la même manière que la précédente, que contrairement à la Berakha du Gomel et aux épisodes vécus, que ce soient les bêtes ou le Erouv, tout est devant lui[3]. Pour conclure, l’avis du Kol Eliahou, de dire la Berakha du Gomel même plusieurs fois, selon le nombre de choses vécues.
L’avis contraire
Cependant, beaucoup d’A’haronim ne sont pas du même avis, et pensent que cette Berakha doit être dite uniquement une fois, même si la personne a vécu plusieurs choses pour lesquelles on doit dire la Berakha du Gomel.
Ce développement est similaire à celui qui se rend plusieurs fois aux toilettes. Par exemple, si une personne s’est rendue aux toilettes et a omis de dire la Berakha de Asher Yatsar[4], et après 30 minutes, il se rendit une seconde fois aux toilettes. La question est : doit-on dire deux fois la Berakha de Asher Yatsar, ou bien une seule fois pour les deux fois ? Le Or’hot Haïm[5] rapporte au nom du Gaon, que dans une telle situation, on devra dire le nombre de fois nécessaire (selon notre exemple, on doit dire deux fois Asher Yatsar). Tel est l’avis du Beth Yossef[6] au nom du Mahari Abouav[7]. De cette façon le Choulhan Aroukh[8] tient la Halakha.
Cette opinion se tient sur un enseignement rapporté dans le traité Berakhot[9] au sujet d’une personne qui a eu un cas de force majeur et n’a pu faire sa prière de Chaharit, elle fera une seconde Amida lors de sa prière de Minha. De même pour la prière de Minha (en cas de force majeure, la personne n’a pas pu faire sa prière), elle fera une seconde Amida lors de la prière de Arvit. Donc, cette Halakha peut être similaire au sujet de la Berakha du Gomel, qui doit être dite selon le nombre de fois où la personne doit dire.
Sur ce, le Ba’h[10] questionne sur l’avis du Gaon (qui lui, vécut il y a près de 1000 ans) : on ne peut pas comparer, car les prières ont été instituées en rapport avec les sacrifices journaliers. De même que les sacrifices peuvent avoir un rattrapage. Ainsi, nos Sages instituèrent aussi un rattrapage pour la Tefila. Ce qui n’est pas le cas pour la Berakha de « Asher Yatsar » ! Ainsi, à partir du moment où la personne dit une fois la Berakha de Asher Yatsar, cela la rend quitte pour les deux fois où elle n’a pas été dite.
Le Taz[11] contredit son beau-père (le Ba’h) disant qu’on ne pouvait pas contredire l’avis du Gaon. En effet, il y a écrit dans le traité Chabbat[12] que si les Rishonim sont comparés à des anges, nous sommes nous comparés à des êtres humains. Alors que si eux sont comparés à des êtres humains, nous serons comparés à des ânes, mais pas l’âne de Rabbi Pinhass Ben Yaïr. Fin de citation. Si on a un questionnement, on peut se le poser, et il y aura une réponse, mais on ne peut contredire leur avis. Le Levouch[13], et le Mahamar Mordekhaï[14], tiennent la Halakha comme le Choulhan Aroukh.
A contrario, le Magen Avraham[15], le Mishna Berroura[16], le Ben Ish Haï[17], le Kaf Hahaïm[18] et le Yalkout Yossef[19], ne tiennent pas de cette façon la Halakha et pensent que l’on doit dire une seule fois la Berakha de Asher Yatsar.
Preuve comme le Choulhan Aroukh – l’opinion du Rambam
Certains voulurent rapporter comme preuve le Rambam. Il écrit[20] que si la personne a terminé de manger ou de boire, tout en ayant l’intention d’avoir terminé, et ensuite elle a décidé en fin de compte de continuer, même si elle est restée sur place, elle reprendra la Berakha. Si en revanche, elle n’avait pas l’intention de terminer, même si elle s’est interrompue de manger (ou boire) toute la journée, elle n’aura pas besoin de reprendre la Berakha. Fin de citation. Le Rambam, quand il rapporte que la personne doit reprendre la Berakha, il parle uniquement de la Berakha du début, et non pas de la Berakha finale. Donc, selon le Rambam, une seule Berakha finale est suffisante.
Le Rambam écrit autre part[21], que si la personne se trouvait dans son repas (à base de pain) et sortit à l’extérieur, lorsqu’elle revient, devra faire Birkat Hamazon[22] et reprendre la Berakha de Motsi pour continuer[23]. Cette Halakha se tient sur un enseignement de la Guemara dans le traité Pessahim[24] si le fait de changer d’endroit est considéré comme une interruption.
Mais, il serait intéressant de savoir, quelle serait la Halakha selon le Rambam et le Choulhan Aroukh, si la personne en revenant n’a pas dit Birkat Hamazon et reprit la Berakha de « HaMotsi » : devra-t-elle faire deux fois le Birkat HaMazon à la fin de son repas ou non ?
Le Pri Mégadim[25] écrit que selon le Choulhan Aroukh il semblerait que la personne dise deux fois le Birkat Hamazon dans ce cas-là, tout comme la Berakha de Asher Yatsar. Selon cela, l’avis du Rambam serait similaire à l’avis du Gaon (rapporté plus haut). Mais si on dit cela, ce serait une contradiction avec la première Halakha du Rambam que nous avons rapportée plus haut, par laquelle nous avons conclu, que selon le Rambam, la personne reprend uniquement la Berakha du début et non pas la bénédiction finale.
Ainsi, on ne peut donc pas rapporter comme preuve que l’avis du Rambam est similaire à celui du Gaon. Donc, même selon le Rambam, la personne ne dira qu’une seule fois le Birkat Hamazon si elle ne l’a pas fait, avant de continuer à manger.
(Au sujet de cette Halakha, pour ce qui est de la Halakha, nous ne tenons pas de cette manière, car la règle nous dit Safek Berakhot. Ainsi, si une personne sort durant son repas, lorsqu’elle reviendra pour continuer son repas, elle ne reprendra pas la Berakha et continuera normalement.)
L’avis des A’haronim et conclusion
Beaucoup d’A’haronim contredirent l’avis du Choulhan Aroukh, au sujet de la Berakha du Gomel. Ainsi, même si la personne a vécu plusieurs choses qui demandent à faire la Berakha du Gomel, elle ne dira qu’une seule fois cette Berakha pour tout. Tel est l’avis du Magen Avraham, du Chlah[26], du Olat Tamid[27], du Nahalat Tsvi[28], du Yeshouot Yaakov[29], du Soleth Belloula[30], du Gaon Rabbénou Zalman dans son Choulhan Aroukh[31], du Hayé Adam[32], du Pri Megadim[33], du Gaon MiVilna[34], du Hida[35], du Nahar Chalom Vinetoura[36], du Minhat Aharon[37], du Kitsour Choulhan Aroukh du Rav Gantzfried[38], du Chaaré Tshouva[39], du Chéilath Yaabetz[40], du Mishna Beroura[41], du Ben Ish Haï[42], et du Kaf HaHaïm[43]. Suivant ainsi la règle de Safek Berakhot.
Il en sera de même au sujet de la Berakha de Asher Yatsar. Ainsi, si une personne est allée aux toilettes et a omis de dire la Berakha de Asher Yatsar, et ensuite alla à nouveau aux toilettes, elle ne dira qu’une seule fois cette Berakha.
[1] Atsé Bessamim est sur un encens qui sort d’un tronc dur, alors que Issbé Bessamim, c’est un encens d’un tronc léger, comme la menthe.
[2] 86b
[3] A la rigueur, il serait intéressant de savoir quelle serait la Halakha au sujet d’une personne qui a eu le mal de mer, lui causant d’être alitée. Dans ce cas précis, les deux choses (voyage en mer et la maladie) ont été vécues ensemble. De plus, Maran Harav Zatsal écrit dans son livre Hazon Ovadia, qu’une personne qui nage en mer, même proche de la plage, dira la Berakha du Gomel.
[4] Il faut accrocher la Berakha de Asher Yatsar à l’extérieur des toilettes afin de ne pas oublier.
[5] Lois du Netilath Yadaïm Siman 12
[6] Siman 7
[7] Il vécut durant le Dor Hatéfere, entre les Rishonim et le A’haronim.
[8] Halakha 3
[9] 26a
[10] Il y a 400 ans.
[11] Alinéa 2
[12] 112b
[13] Alinéa 3
[14] Siman 7 alinéa 3
[15] Alinéa 1
[16] Alinéa 6
[17] Parachat Vayetsé alinéa 12
[18] Alinéa 5
[19] Siman 7 Halakha 10
[20] Lois de Berakhot Chapitre 4 Halakha 7
[21] Chap.4 Halakha 3
[22] Une personne qui a commencé à boire son thé durant son repas (à base de pain) et le continua après avoir fait Birkat Hamazon, il dira la Berakha de Cheakol, car le Birkat Hamazon est considéré comme une interruption. D’ailleurs, nous pouvons retrouver un cas assez similaire, au sujet d’une personne qui se trouve durant la veillée de Chavouot. Si elle a consommé un bout de pastèque et a l’intention de continuer après pour ne pas s’endormir, elle ne reprendra pas la Berakha de Adama par la suite, car elle a l’intention de continuer. Mais pour ce qui est de la Berakha de Boré Nefashot, si elle craint que le laps de temps pour dire la Berakha finale de Nefashot passe 3 minutes environ, elle pourra dire Boré Nefashot et ensuite continuer à manger sans dire à nouveau la Berakha de Cheakol. En effet, cette personne n’a dit la Berakha finale de Nefashot, non pas pour finir de manger, mais pour ne pas rater la Berakha finale. De cette façon le Magen Avraham écrit (Siman 190 alinéa 3).
[23] Pour la Netilath Yadaïm, s’il a gardé ses mains propres, il ne refera pas. Dans le cas contraire il reprendra cela aussi avant la Berakha.
[24] 101b
[25] Siman 7 Mishbetsot Zaav alinéa 2
[26] Houline sur la lecture du Chema du soir alinéa Katav
[27] Alinéa 2
[28] Alinéa 3
[30] Alinéa 4
[31] Halakha 3
[32] Kllal 7 alinéa 7
[33] Mishbetzots Zaav alinéa 2
[34] Alinéa 6
[35] Birke Yossef alinéa 3
[36] Siman 7
[37] Kllal 5 alinéa 7
[38] Siman 4 Halakha 6
[39] Alinéa 2
[40] Vol.1 Siman 15
[41] Alinéa 6
[42] Parachat Vayétsé alinéa 12
[43] Alinéa 5