Quelques miracles lors du don de la Torah Boï Kala Parachat Ytro 5781. Rav Yossef Germon
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Quelques miracles lors du don de la Torah Boï Kala Parachat Bechalla’h 5781 – Rav Yossef Germon (Feuillet 162)
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Ytro a entendu
וַיִּשְׁמַע יִתְרוֹ כֹהֵן מִדְיָן חֹתֵן מֹשֶׁה אֵת כָּל אֲשֶׁר עָשָׂה אֱלֹהִים לְמֹשֶׁה וּלְיִשְׂרָאֵל עַמּוֹ כִּי הוֹצִיא יְהוָֹה אֶת יִשְׂרָאֵל מִמִּצְרָיִם. (יח. א)
« Yitro, prince de Midian, beau-père de Moché, entendit tout ce que D. avait fait à Moché et à Israël Son peuple, que Hachem avait fait sortir Israël d’Egypte » (18,1)
Rachi : Qu’a-t-il entendu qui l’ait incité à venir ? Le passage de la mer Rouge et la guerre de Amalek Pourquoi n’est-il pas venu directement après les incroyables miracles liés à la mer Rouge, attendant d’entendre la guerre contre Amalek pour se décider à rejoindre Moché? Comment comprendre qu’une bataille l’a plus impressionné que ce qui s’est passé à la mer Rouge ? Rabbi Eliyahou Lopian zatsal explique que toutes les nations du monde ont eu connaissance des miracles incroyables qui se sont passés en Egypte, puis à la mer Rouge, et pourtant elles n’ont rien changé au quotidien : la vie continuait comme auparavant. Il y avait une exception : Amalek, qui était si bouleversé à l’idée qu’un Etre supérieur soit en charge de leur vie, qu’ils étaient prêt à lui mener combat à tout prix. Yitro, grand prête de Midian, était un expert de toutes les religions. En effet, il avait une telle soif de vérité, qu’il les avait essayé absolument toutes. Puisqu’il avait une recherche de vérité sincère, D. l’assista dans sa démarche. Après la mer Rouge, Yitro était heureux de connaître la vérité (le D. d’Israël est l’Unique et Vrai D.), mais cependant il a continué à vivre comme avant. Yitro entendit tout ce que D. avait fait » : Après la bataille d’Amalek, il a réalisé que face aux miracles de Hachem, il y avait deux réactions : Celle de toutes les nations, elles n’ont pas entendu : l’information n’a fait que passer dans leur tête, et la vie a ensuite continué comme si rien ne s’était passé. Chez Amalek et chez Yitro, ils ont entendu, ils ont pris conscience du message derrière les miracles incroyables : il y a une Force Suprême qui dirige et contrôle tout. Yitro a compris que face à ce choc, soit on agit comme Amalek (plutôt mourir que de devoir soumettre nos envies à celle d’un D.), soit on accepte de devenir juif. C’est pour cela qu’il est parti tout de suite rejoindre les rangs du peuple d’Israël, pour ne pas risquer de suivre l’exemple d’Amalek. Il en est de même dans notre relation avec la vérité : soit on la laisse nous passer au-dessus de la tête, soit comme Amalek on développe une attitude anti-Hachem pour se permettre de justifier de faire ce qu’on a envie, ou soit on arrive à capter ces moments de Vérité afin d’en profiter pour faire des changements concrets et réels dans notre vie.
Méam Loez
וַיְהִי מִמָּחֳרָת וַיֵּשֶׁב מֹשֶׁה לִשְׁפֹּט אֶת הָעָם, וַיַּעֲמֹד הָעָם עַל מֹשֶׁה מִן הַבֹּקֶר עַד הָעָרֶב (יח. יג)
« Le lendemain, Moché s’assit pour juger le peuple ; le peuple était debout devant de Moché du matin au soir » (18,13)
Les juifs se trouvaient dans le désert et n’étaient engagés dans aucune entreprise commerciale. Tous leurs besoins étaient assurés. Ainsi, quels cas pouvaient-ils bien avoir à soumettre à Moché ? Les juifs avaient recueilli une quantité importante de trésors sur la rive de la mer Rouge après la mort des égyptiens. Les gens qui se trouvaient le plus près du rivage ramassèrent la plus grande partie de ce trésor et choisirent les plus beaux objets. Ceux qui se trouvaient plus loin reçurent moins, tandis que d’autres ne ramassèrent rien du tout. La répartition de ce trésor faisait à présent l’objet de vives controverses. Naturellement, ceux qui possédaient le plus voulaient garder ce qu’ils avaient pris. D’autres voulaient que tout fût partagé équitablement. D’autres encore pensaient que cet argent devait servir de dédommagement et voulaient qu’il soit partagé en fonction de la souffrance et des pertes de chacun en Egypte. C’était un litige très important que Moché devait arbitrer pour le peuple entier.
Méam Loez
Hidouché haRim
וָאֶשָּׂא אֶתְכֶם עַל כַּנְפֵי נְשָׁרִים (יט. ד)
« Je [Hachem] vous ai porté sur des ailes d’aigles» (19,4)
Rachi explique que contrairement aux autres oiseaux, l’aigle porte ses petits sur lui. En effet, il se dit que si des chasseurs lui lancent des flèches, il est préférable que ces flèches entrent en lui plutôt que sur ses petits. Ainsi, les égyptiens lançaient des flèches et des projectiles de pierre, et c’est la nuée qui les recevait. Plus profondément, quelle comparaison y a-t-il entre cette attitude de l’aigle et Hachem ? Nos Sages disent qu’avant l’ouverture de la mer, les anges accusèrent les juifs en affirmant : Les juifs ne sont pas mieux que les égyptiens, tous deux ont pratiqué l’idolâtrie. Ainsi, pourquoi est-ce que Tu sauves les juifs et Tu anéantis les égyptiens ? Cette question accusatrice est comparée à une « flèche », que les anges tirèrent à l’encontre des juifs. Hachem ne répondit pas à cette question. Mais cependant, Il était prêt à assumer cette question sans réponse, plutôt que de causer du tort à Son Peuple. Hachem Lui aussi, à l’image de l’aigle, a dit : « Il est préférable que la flèche entre en Moi », Je suis prêt à supporter cette objection sans réponse, « Plutôt que la flèche entre en Mes Enfants » : le peuple juif, et ne leur cause du tort.
Hidouché haRim
Quelques miracles lors du don de la Torah
– Lorsque Hachem se préparait à donner la Torah à Israël, toutes les montagnes se disputèrent le privilège d’être choisie. Les deux montagnes les plus hautes de cette partie du monde se déracinèrent pour venir au Sinaï où campaient les juifs. Il ne s’agit pas d’une simple allégorie : les montagnes se déracinèrent réellement et se déplacèrent jusqu’au désert du Sinaï. C’était un miracle d’une grande ampleur… Hachem accomplit ce miracle, pour que tout le monde voie ces montagnes renvoyées à leur place d’origine à cause de leur fierté. La Torah a été donnée sur le mont Sinaï pour nous enseigner que pour l’apprendre, la premiére condition à remplir est d’acquérir le trait d’humilité. La Torah n’a pas été donnée dans une plaine (à 0 mètre d’altitude), mais sur une petite montagne (Sinaï), car nous devons éprouver de la fierté pour notre âme et être conscience de son importance.
–Hachem accomplit des miracles faisant intervenir les quatre éléments. L’air produisit le tonnerre et les éclairs, l’eau produisit la pluie, la terre produisit les tremblements de terre. Le feu était également présent de façon miraculeuse. Par le mérite de la Torah, Hachem fit des miracles mettant en jeu les quatre éléments. Ceci nous enseigne que lorsqu’un homme se consacre à la Torah, il n’est plus soumis aux éléments naturels. Hachem accomplit pour lui des miracles chaque fois qu’il en a besoin. Lors du don de la Torah, la pluie tombait sans éteindre le feu [que Hachem avait mis à la montagne], et sans que ce dernier ne la fasse s’évaporer.
-Le matin, comme pour convoquer les juifs, il y a eut : le tonnerre, les éclairs, le son du chofar. Cependant dès que tous les juifs se trouvèrent prêts à recevoir la Torah … le monde entier devint silencieux : pas un oiseau ne vola dans le ciel, pas une vache ne meugla. Nulle créature n’émit de son. Les anges demeurèrent eux aussi muets. On aurait dit que le monde était vidé de ses habitants. Dans ce calme absolu, la voix de D. proclama : « Je suis Hachem, ton D., qui t’a fait sortir du pays d’Egypte». Il fallait que le monde entier entendît la révélation au Sinaï et fût conscient de la grandeur de D. Puisque les paroles Divines au Sinaï devinrent perceptibles à tous, il n’y aurait alors pas le moindre doute sur la révélation, même parmi les nations. Nous ne croyons pas en la Torah parce que nous avons foi en la prophétie de Moché mais parce que nous avons vu de nos propres yeux la révélation au Sinaï et avons entendu les commandements de D. de nos propres oreilles.
– Lorsque les juifs quittèrent l’Egypte, la plupart d’entre eux étaient handicapés ou amputés. Contraints d’exécuter des travaux pénibles sans aucune mesure de sécurité au cours de leur asservissement, ils avaient reçu sur le corps des briques et des poutres, certains avaient perdu un œil, une main ou un pied. Lorsqu’ils arrivèrent au mont Sinaï, Hachem dit : « Il ne convient pas de donner la Torah à des handicapés », et ordonna à des anges de descendre les guérir. Les juifs devinrent de nouvelles personnes. Toutes leurs malformations et leurs blessures disparurent.
Aux Délices de la Torah
Halakha :
Donner de la Tsédaqua la nuit
On a l’habitude de donner de la Tsédaqua à la prière du matin et aussi à celle de minha, mais pas à la prière de arvit, mais il est évident que si un pauvre se présente à nous et nous demande de la tsédaqua, nous avons l’obligation de lui donner.
Tiré du Sefer « Pisqué Téchouvot »
Dicton :
A cause de la paresse une personne a l’impression que le chemin de la Téchouva lui est caché.
Sefer Hamidot
Chabbat Chalom (Feuillet Boï Kala Parachat Ytro 5781 (Quelques miracles lors du don de la Torah (Feuillet 162)))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, סשא בנימין בין קארין מרים ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, יוסף בן מייכה, רבקה בת ליזה, ריש’רד שלום בן רחל, נסים בן אסתר, מרים בת עזיזא, חנה בת רחל, יעקב בן אסתר, דוד בן מרים, יעל בת כמונה, חנה בת ציפורה, ישראל יצחק בן ציפורה, רפואה שלימה ולידה קלה לרבקה בת שרה . זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים. זיווג הגון לאלודי רחל מלכה בת חשמה. לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה. מסעודה בת בלה.
Cet article « Quelques miracles lors du don de la Torah Boï Kala Parachat Ytro 5781. Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 5 Février 2021
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr