Zéra Chimchon Parachat Emor (Darouch 2) – Michel Baruch
Zéra Chimchon Parachat Emor
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לשיקבה »ו להקים שכנתא מעפרא שויתי ה’ לנגדי תמיד בינו עמי עשו
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דברי תורתו של האי גברא רבא חסידא קדישא החכם השלם והכולל מיחידי סגולה המאור הגדול המקובל האלקי סבא דמשפטים מדור דעה כל רז לא הניס ליה מגלה עמוקות עוקר הרים מוהר »ר שמשון חיים נחמני זיע »א זצוק »ל. כשמו כך הוא השמש המאיר ליושבי בהמ »ד מקרני אור החיים.
הבטיח לעוסקים בספריו במותב תלתא בני חיי ומזוני …הא לכם זרע אור זרוע לצדיקים … ועיניכם תראינה בנים בני בנים כשתילי זיתים סביב לשלחנכם חכמים ונבונים ובתים מלאים כל טוב גם עושר גם כבוד לא יסופו מזרעכם עד שיתקיים בכם המה יראו כבוד ה’ הדר אלקינו ונשא נס לגויים ואסף נדחי ישראל במהרה בימינו אמן.
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L’ETUDE QUI PROCURE LE SALUT ET LA DÉLIVRANCE.
‘Hidouchim de l’illustre Maitre Rabénou Chimchon Haïm Nahmani ZTA Ztl.
RAYON-DE-VIE! ECLAT DE LUMIERE !
Divré Torah présentés et proposés par le tout petit : Michel Baruch.
Zéra Chimchon Paracha Emor. 5780 Darouch 2
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N’hésitez-pas à donner votre avis sur ce feuillet, nous sommes à votre écoute. Est-il suffisamment clair ? Les Dérouchim sont-ils compréhensibles ? Remarques, critiques et propositions seront les bienvenues. Si vous désirez réagir : [email protected].
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N’hésitez pas à lire une courte biographie du tsadik Rabbi Chimchon Haïm Nahmani zl
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Cette Etude Est Dédiée A La Réfoua Chéléma De tous ceux qui souffrent. Itshaq Ohana,
Michel ‘Ammar Bar Tourkiya. Liora bat Yakouta
Alice Bat Simi, Jennifer Sarah Bat Gigi Régine Malka, Esther Bat Blimé. יצ » ו
Traduit, adapté et présenté Par: Le Tout Petit Michel Baruch.
Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant.
En cette période trouble cette étude est aussi dédiée à la protection de l’ensemble des hommes sur la terre !
Nous implorons la Miséricorde d’Ha-Chem pour que le danger cesse et que la vie normale puisse reprendre en toute quiétude pour l’ensemble de l’humanité.
Que le mérite du maitre se dresse en protecteur !
יקום אלהים יפוצו איביו וינוסו משנאיו מפניו |
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ו »ו ו »ו |
מו »מ |
מו »מ |
י » א י » א |
וַיְהִי בִּנְסֹעַ הָאָרֹן וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה קוּמָה יְ הוָה וְיָפֻצוּ אֹיְבֶיךָ וְיָנֻסוּ מְשַׂנְאֶיךָ מִפָּנֶיךָ.
וַבִּהָ וַמֺקוּ יְוְאֺ וְמְמִ יְהָוֺﬣִ — יְ וַבִּהָ הָ וַמֺקוּ וֺ יְוְאֺ ﬣִ וְמְמִ — נעורירו »ן רוט »א ׆ֻגִ »ףֵ
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Zéra Chimchon Parachat EMOR. Darouch 2.
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מִי כְּהֶחָכָם וּמִי יוֹדֵעַ פֵּשֶׁר דָּבָר חָכְמַת אָדָם תָּאִיר פָּנָיו וְעֹז פָּנָיו יְשֻׁנֶּא.
Qui est comme le sage qui sait ce que signifient les choses ? La sagesse d’un homme illumine sa face elle élimine l’audace de son visage. Ecclésiaste 8,1.
Qui est comme le sage ; C’est Moché, il monte à l’assaut des remparts et fait tomber la citadelle à lui seul, il sait ce que signifient les choses, il déroule la Torah et expose sa clarté devant Israël. Proverbe 21,22. Ce verset fait référence à la montée de Moché dans les Cieux, il sort vainqueur de son combat sur les anges qui s’opposent à ce que la Torah soit concédée aux hommes. La fin du verset renvoi à la clarté des enseignements dont il instruit à Israël, la table est dressée les mets sont présentées devant les convives tout est prêt pour la dégustation.
Rabbi Yéhochou’a Dé Sikhnine au nom de Rabbi Lévy dit : chaque chose que le Saint Béni Soit-Il dévoilait à Moché Il lui indique sa contamination et de suite les moyens de son rétablissement.
על כל דבר היה מראה לו טומאתו וטהרתו ….אמרר לו אם נטמא במה תהא טהורתו וולא השיבו ותכרכמו פניו של משה …כיון שהגיעו לפרשת פרה א »ל זו היא טהורתו .
Cependant quand ils abordèrent le sujet des Cohanim, Moché demanda, si l’impureté les infecte comment seront-ils lavés de ces souillures ? Le Seigneur ne lui répondit pas, Moché en fut affecté et cela se vit sur son visage, il pensait ne pas être digne de ce savoir. Quand ils arrivèrent au chapitre de la vache rousse, le Seigneur lui dit : Te Souviens-tu de la question que tu m’as posée ? Eh bien en voici la réponse, ceci les purgera de l’infection. Tan’houma Houkat 7.
Ce Médrach exige une grande attention, en effet que signifie Ha-Chem montre à Moché pour chaque chose sa contamination c’est-à-dire comment la Toum’a peut l’infecter et donc il sera écarté, puis sa guérison et sa réhabilitation. On remarque qu’en premier c’est l’aspect dommageable qui est exposé et seulement ensuite le moyen d’y remédier. De plus ce qu’Ha-Chem montre à Moché ce sont les Mitsvots, les enseignements, est-ce que la Torah contiendrait des facettes négatives de Toum’a ?
Pour essayer de comprendre ce concept, prenons l’exemple du début de la création, il est dit la terre était dans le désordre…l’obscurité enveloppait les abimes et le souffle du Seigneur planait sur les eaux. Ce n’est qu’au verset suivant que la lumiére sera créée par le Créateur. Ce qui est étonnant c’est que l’obscurité précède la lumiére, alors que le concept de la création est celui du jaillissement de la lumiére celle de la parole divine.
La première parole qui apparait lors de la création est le jaillissement dans le « le monde » de la Torah détenue par le Seigneur avant qu’elle ne descende dans l’espace créé. Cette parole ou lumiére doit subir une transformation pour pénétrer une dimension nouvelle celle de la création. Dans cette intention la lumiére Suprême doit être adaptée à cette nouvelle situation, la lumiére intense puissante est comme habillée, tamisée pour lui permettre d’apparaitre cette adaptation est qualifiée d’obscurité. Ce n’est qu’à l’étape suivante que la lumiére apparaitra et sera distinguée de l’obscurité.
La mission de l’homme étant de « comprendre » de cerner l’obscurité pour que la lumiére se diffuse au plus loin.
Le voilement de la lumiére, indispensable pour que l’homme puisse l’appréhender, est la racine d’où se ramifient toutes les forces de nuisances celles de la Toum’a et des Klipot.
Ces forces sont représentées par la présence du serpent dans le Gan Eden, son rôle étant de séduire l’homme afin qu’il aspire à faire l’expérience du mal.
L’homme devait comprendre définir cerner le mal afin qu’il disparaisse.
Il y a donc devant « Adam » deux voies pour éliminer le mal, la 1ere préconisée par Ha-Chem est d’aller chercher la lumiére, la connaissance, la compréhension pour que son rayonnement puissant chasse tout trace du mal. Quand la lumiére se diffuse l’obscurité et les ténèbres sont éloignées reléguées au plus loin. Ce qui revient à découvrir le remède radical et imparable à dangereuse maladie.
La seconde possibilité plus risquée et dangereuse est de pénétrer les ténèbres pour en retirer les « énergies » qui lui donnent sa réalité, il s’agit de confisquer au serpent ses étincelles vivaces et de les réintégrer à leur source dans la Kédoucha. C’est le concept de la vaccination, on inocule un peu de la maladie afin que le corps produise des anticorps.
Ce sont là les deux voies pour procéder à l’élimination des forces néfastes qui investissent tous les éléments de la création dès que l’opportunité leurs est offerte. La première est celle que les Kabbalistes appellent « les Yhoudim » ou les Cavanot, il s’agit de se concentrer sur des compositions du Nom et d’en faire jaillir des rayons éblouissent qui « aveugleront » les forces de nuisances qui ne peuvent supporter le trop plein de lumiére et de sainteté.
De même que Bil’am était borgne ainsi le sont aussi toutes les puissances néfastes. A l’instar de l’homme qui ne peut porter sa vue sur les rayons du soleil quand il est au zénith et à l’apogée de sa clarté. Ce que nos sages ont traduit par : Si le Yétser Ha-Ra s’en prend à toi et que n’arrives pas à t’en défaire par l’étude, lis le Chéma.
L’autre voie est celle empruntée par le roi Chlomo qui se rendit dans le royaume des ténèbres pour en retirer les énergies.
Je suis descendu dans le jardin aux noix pour contempler les plantes de la vallée pour voir si la vigne bourgeonne. Rabbi Chimon dit : De même que la noix a une coquille qui enferme le fruit ainsi pour toute chose la sainteté est enfouie et la Toum’a l’enveloppe. Le roi Chlomo descendit méditer le secret profond de la noix il s’est saisi de la coquille de cette noix et observa toutes les Klipot, les écorces, il en perça le mystere….il en conclu qu’elles n’aspirent qu’à s’agripper aux hommes pour les infecter de la Toum’a…Ce sont là les séductions et les tentations des plaisirs de ce bas monde. Zohar I 19b.
Chlomo a découvert dans les livres d’Achmadaïe le Roi des Chédim 1405 formes de tentations par lesquels les hommes se laissent envahirent par la Toum’a. Zohar III 77a.
Ce sont ces deux chemins qui se proposent à nous dans notre engagement au service d’Ha-Chem et dans notre progression pour parvenir à éliminer les influences des puissances nuisibles. Ils sont adoptés selon la nécessité du moment pour certaines Mitsvots et selon leur efficacité pour d’autres. On remarque dans la période des Chovavim que ces deux approches se conjuguent, l’essentiel étant la réussite. Parfois il convient de pratiquer une Cavanna profonde comme celle recommandée pour la lecture du Chéma du coucher, d’autre fois il est nécessaire d’employer « la brisure du four et du fourneau ».
Le verset dit : Tout objet sur lequel il sera tombé quelque chose de leur cadavre, sera souillé; fût-ce un four ou un fourneau, il sera mis en pièces. Ils sont impurs, impurs ils resteront pour vous.
וְכֹל אֲשֶׁר יִפֹּל מִנִּבְלָתָם עָלָיו יִטְמָא תַּנּוּר וְכִירַיִם יֻתָּץ טְמֵאִים הֵם וּטְמֵאִים יִהְיוּ לָכֶם.
Rachi explique : Un four ou un fourneau ; Ce sont des ustensiles mobiles et en terre cuite, et ils possèdent une cavité sur l’ouverture de laquelle on place la marmite. Et les deux s’ouvrent par le haut. Sera brisé ; Car un récipient en terre cuite ne redevient pas pur par immersion dans un Mikwé. Et ils vous seront impurs ; Pour que tu ne dises pas que tu es tenu de les mettre en pièces. Voilà pourquoi il est écrit : « et ils vous seront impurs » : si l’on veut les conserver dans leur impureté, on en a le droit. La Toum’a fait référence à l’épaisseur et à l’opacité de la matérialité qui fait écran et empêche le regard de percer à jour les lumières qui y sont renfermées. A l’opposé la notion de « Tahara » pureté renvoi à la clarté et à la limpidité des choses comme si elles avaient subies un processus de raffinement.
Les ustensiles en argile sont les plus ordinaires, parfois grossiers et quelconques ils symbolisent la matière brute qui emprisonne les lumières. La brisure est indispensable pour les détacher de l’emprise des forces qui les contaminent.
Revenons à présent à notre Médrach :
La forme de l’étude que nous connaissons est celle de la « question » qui exige une réponse. La plus simple lecture des textes doit susciter notre étonnement, notre interrogation, c’est la première étape vers la compréhension. Sans question, sans objection il ne peut avoir de place au commentaire ou à l’exégèse. C’est sous cette forme que se fait le « rassemblement » des lumières, la distinction entre l’obscure et le claire entre vrai et le faux. Quand il est dit qu’Ha-Chem présente pour chaque Mitsva son aspect contaminé par la Toum’a cela signifie qu’Il lui détaille toutes les imperfections dont il faut préserver la Mitsva. Les sanctions que l’on risque pour les fautes ne sont pas autre chose que la Toum’a qui en est produite.
La transgression, la faute et le manque de perfection sont cette souillure qui infecte la Kédoucha et s’en saisissent. Ce que les sages expriment dans les maximes en ces termes : Faire une faute consiste à faire émerger un être nauséabond, abject, répugnant qui profère sans cesse des injures et accusations à notre égard. La faute est appelé Toum’a du fait qu’elle emprisonne les énergies saintes qu’il faudrait réintégrer à la Kédoucha. Dans un deuxième temps Ha-Chem lui montre la finalité de la Mitsva, comment à travers chacune d’elles il faut parvenir à récupérer les énergies éparses afin de les rassembler, dans le but de les réhabilitées de les rétablir dans le domaine auquel elles appartiennent.
S’il en est ainsi, Ha-Chem expose à Moché le principe des étapes de la récupération des étincelles rependues et le processus de leur raffinement. C’est le détail de cette progression qui lui est enseigné pour chaque Mitsva. Cela débute par la lecture du texte, de son analyse, des questions qui se posent, des réponses qui en suivent jusqu’à la maitrise de la connaissance de la Mitsva dans ses moindres détails d’application. Puis vient le temps où l’homme doit guetter le moment ou cette Mitsva se présente à lui, il est comme impatient de la pratiquer, de l’accomplir. C’est là l’expression de sa volonté. A l’action elle-même il est indispensable d’associer les intentions et la parole. De sorte que chaque Mitsva se pratique sur quatre dimensions, c’est la conjugaison de ces 4 éléments qui lui donne sa réelle efficacité.
Le peuple d’Israël lui-même, de par sa structure est conforme au processus de purification. Le symbole de la réussite de ce système est la distinction des Cohanim et en particulier du Cohen Gadol, qui représente le sommet de la Kédoucha. En effet le temple est la représentation en modèle réduit de l’immensité de la création, l’homme étant lui-même un microcosme. C’est-à-dire que les 4 niveaux de la création se retrouvent en lui, comme ils se retrouvent dans l’espace du temple. Le temple est globalement divisés en 4 dépendances, la 1ere ouverte à tous, puis celle réservée aux Cohanim, le sanctuaire à proprement parlé et enfin le Saint des saints. Il s’agit donc, de l’ensemble d’Israël, la tribu des Léviim, le choix des Cohanim et enfin le Cohen Gadol.
La grande question qui surgit devant Moché au sujet des Cohanim est le retour en arrière, la régression que l’on peut traduire par la chute et la perte des acquis. C’est là le sens de la question de Moché : si le Cohen devient impur quel est le moyen de remédier à ce recul ? Et là Moché prend peur car Ha-Chem ne lui répond pas immédiatement. Cette crainte se lit sur son visage, est-ce là le point de non-retour ? Est-ce que tous les efforts investis dans le parcourt de la purification et la sainteté ont été vains. Ce qui a été consacré peut être « rendu » au profane, à la matérialité, à la Toum’a ? Il ne s’agit plus dans ce cas d’un travail qui n’a pas été accompli mais de la « perte » d’une qualité déjà obtenue. Est-ce que tout est à refaire, doit-on repartir de zéro pour ce nouveau départ ?
Voilà que les Cohanim sont apparentés aux anges suprêmes dont la « sainteté » est intrinsèque à leur être. Les lèvres du Cohen conserveront la connaissance, de sa bouche qu’on sollicitera la Torah car il est l’ange de l’Eternel Tout Puissant. Malachie 2,7.
כִּי שִׂפְתֵי כֹהֵן יִשְׁמְרוּ דַעַת וְתוֹרָה יְבַקְשׁוּ מִפִּיהוּ כִּי מַלְאַךְ ה’ צְבָ-אוֹת הוּא.
Si le sage faute par erreur cela lui sera compté comme un péché volontaire. La pire des choses qui peut arriver est qu’un sage se détourne de la Torah et en abandonne les voies. Baba Métsi’a 33b. Péssahim 49b.
Moché doit être patient, il devra attendre qu’Ha-Chem l’initie aux secrets de la vache rousse pour qu’il trouve enfin une réponse à sa question.
La vache rousse est qualifiée de « Loi de la Torah », c’est l’apparition d’un rayonnement nouveau, inédit, original qui permet de chasser les forces néfastes des Klipots afin de libérer la Kédoucha emprisonnée. De sorte que la Kédoucha est récupérer dans son intégralité et rétablie en place et en lieu qu’elle possédait précédemment.
Le verset dit : Quand la crainte de l’Eternel est pure elle s’établie à jamais. Rabbi Lévy la crainte qui s’est emparée d’Aharon l’a propulsé jusqu’à hériter cette Paracha, qui restera sa possession à jamais, lui ses enfants et ses descendants jusqu’à la fin des générations. C’est ce que souligne le texte : Parle aux Cohanim les enfants d’Aharon…. M R Vaykra 26,6.
Est-ce donc la seule Mitsva qui les concerne qui s’appliquera jusqu’à la fin des générations ? Voilà que les interdictions concernant les mariages sont aussi du même ordre. De plus quelle est cette crainte particulière, qualifiée de pure dont il est question alors que rien dans la paracha ne semble y faire référence ?
Lors du don de la Torah quand le peuple déclare son engagement par la fameuse formule de : « Nous ferons et nous entendrons » l’infection dû à la faute originelle est éliminée de leurs corps. Ils sont alors libérés de toutes les influences liées aux forces nuisibles et de toutes leurs ramifications. C’est du fait de la faute du veau d’or que cette perfection sera perdue.
Aharon est associé à cet évènement, il « participe » à la confection de l’idole, il est conscient de sa responsabilité dans cet acte. La crainte qui le saisit est celle de sa participation et de sa responsabilité dans la chute spirituelle du peuple. Il ne se sent pas digne de la fonction il hésite à s’avancer pour assumer son rôle de Cohen Gadol. C’est Moché qui l’encourage : c’est pour cela que tu as été choisi ».
Cette crainte est d’une sincérité parfaite et d’une pureté impeccable, elle ouvre devant Aharon les qualités et les vertus les plus nobles.
Alors qu’Aharon « craignait » que la chute dont il est responsable est irrémédiable, que la perte des qualités est définitive, c’est alors que lui-même est choisi pour la fonction la plus sublime. Cette qualité admirable, la sainteté de son rôle, la sainteté de sa famille, qui se transmet de père en fils est inhérente à sa personne.
Cela se traduit par la vigilance que doivent avoir les Cohanim de se préserver de toute infection de Toum’a, eux-mêmes et leurs enfants. Cette attention s’applique de tout temps, à l’époque du temple et pendant l’exil, même si cela n’a aujourd’hui aucune incidence sur leur fonction.
De sorte qu’il est signifié ici que même si le Cohen est contaminé par la Toum’a il ne perd jamais cette qualité et doit engager le processus de désinfection pour retrouver son entière qualité. La Téchouva, le profond regret, la honte de l’acte, la prise de conscience de l’offense, produise l’élimination de la faute mais bien plus parfois cela est une occasion pour rebondir et se dépasser pour atteindre des cimes plus élevées. Bérakhot 12b. Yoma 86b.
C’est le cas pour Aharon qui acquière la sainteté elle devient une part de son être et de sa nature. C’est cette « propriété » cette nature qui se transmet comme un héritage génétique dans la famille des Cohanim.
אֱמֹר אֶל הַכֹּהֲנִים בְּנֵי אַהֲרֹן וְאָמַרְתָּ אֲלֵהֶם לְנֶפֶשׁ לֹא יִטַּמָּא בְּעַמָּיו.
Parle aux Cohanim, les fils de Aharon, ils ne doivent pas contracter de Toum’a au contact d’un cadavre ….
Pour quelle raison dit-il, les Cohanim fils de Aharon, n’est-il pas suffisant de dire parle aux Cohanim ? C’est pour répondre à cette question que Rabbi Lévy introduit le verset des psaumes pour nous signifier que la source de la qualité de Cohen est dans la crainte d’Aharon. Les enfants héritent de cette qualité pour en souligner le caractère exceptionnel, c’est une vertu, une aptitude héréditaire.
Si un homme de par ses faiblesses se laissent tenter, séduire, il se laisse appâter par les forces de la Toum’a, la moindre ouverture sera exploitée et élargie. La contamination se repend en lui, elle ne connait aucune limite. S’il en est infecté, le virus s’installera là où il le pourra et s’attaque à tous les organes.
Est-ce que la Toum’a prend la place de la Kédoucha et la chasse complètement jusqu’à la faire disparaitre totalement ?
Ou peut-être n’a-t-elle pas ce pouvoir, elle ne peut que reléguer, éloigner, étouffer, emprisonner, la Kédoucha.
N’est-il pas dit que le Seigneur réside avec eux-mêmes quand ils sont infectés par la Toum’a ? Preuve en est l’interdiction faite aux Cohanim de rajouter de la Toum’a à celle déjà existent.
C’est-à-dire que depuis la disparition du temple nous n’avons plus le moyen d’éliminer les infections de Toum’a causées par le contact avec un cadavre. Les « eaux de la vache rousse » sont le seul moyen pour cela. De sorte que toute la population est infecté par la forme la plus grave de la Toum’a, ce qui inclus bien sur les Cohanim. Toutefois ils ont le devoir de prendre garde malgré tout à ne pas entrer en contact avec un cadavre. Ce n’est pas parce qu’ils sont déjà infecté que la mise en garde est caduc, ils doivent toujours y prendre garde.
Ce qui signifie clairement que là où s’est installée la Kédoucha, sa trace est indélébile, c’est une alliance inaltérable et indéfectible. Il suffit de chasser les enveloppes qui l’étouffent pour que cette trace retrouve son véritable état, rayonnante de tous ses éclats étincelants.
באלאו »א
Proposé adapté et présenté par le tout petit Michel Baruch
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Fasse le Seigneur tout puissant nous éclairer dans sa Torah, que nous disions des ‘Hidouchim innovés justes et conformes à Sa volonté, que dans Sa grande bienveillance Il nous évite les erreurs et nous préserve des inexactitudes. Que ces Divré torah soient agréables au plus grand nombre et que ceux qui les liront s’en délecteront.
INFINIES BENEDICTIONS !
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דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ ליחב »א בב » א וליד »בא ז »ט לדיב » חא רפואה שלמה ליהונתן אברהם בן מרים בתוך שאר ח »י אמן ואמן בילא »וא.
ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג‘ לכ משפ‘ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת‘ יד »בא יפתח ה‘ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א.
עשה עמי אות לטובה !
Fin de l’article « Zéra Chimchon Paracha Emor (Darouch 2) – Michel Baruch« . Mis en ligne le 8 mai 2020