Boï Kala Haazinou Kippour 5781 – Rav Yossef Germon
Boï Kala Haazinou Kippour
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Boï Kala Haazinou Kippour 5781 (feuillet 145)
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Parachat Haazinou
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Rabbi Bounim de Pischisha
יַעֲרֹף כַּמָּטָר לִקְחִי תִּזַּל כַּטַּל אִמְרָתִי כִּשְׂעִירִם עֲלֵי דֶשֶׁא וְכִרְבִיבִים עֲלֵי עֵשֶׂב (לב.ב)
« Que mon enseignement s’infiltre, tombe comme la pluie ; que coule ma parole comme la rosée » (32,2)
Les paroles de Torah ressemblent à la pluie : au moment où elle tombe, on ne voit pas encore son effet sur les plantes. C’est lorsque le soleil fait une apparition derrière les nuages et éclaire la terre qu’on constate l’influence de la pluie. De la même façon, bien qu’au moment où on écoute les paroles de la Torah, on ne remarque pas immédiatement leur influence, elles finissent par faire leur effet.
Midrach Simha
La Torah ressemble à la pluie. Tout comme l’effet des précipitations n’est pas immédiatement visible, les récoltes dont elle favorise la maturation n’étant recueillies qu’à terme, de même l’effet de l’étude de la Torah n’est-il pas aussitôt perceptible.
Aux Délices de la Torah
Nous trouvons un verset explicite à ce sujet (Yéchayahou 55,10) : « Comme la neige et la pluie, descendue du ciel, n’y retourne pas avant d’avoir humecté la terre, de l’avoir fécondée et fait produire … ainsi est Ma parole : une fois sortie de Ma bouche, elle ne revient pas à vide sans avoir accompli Ma volonté et mené à bonne fin la mission que Je lui ai confiée ».
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Le Gaon de Vilna fait remarquer que même si la pluie tombe uniformément sur le sol, le profit qu’elle procure dépend du lieu où elle se déverse. Si l’on plante du blé, elle le fera pousser ; mais si l’on fait pousser une plante vénéneuse, c’est son poison qu’elle favorisera. Il n’empêche que ses fonctions bénéfiques la font considérer comme fondamentalement bonne. Il en est de même de la Torah, qui a le pouvoir de faire progresser ce que contient notre cœur. Si nous l’étudions dans de bonnes dispositions, elle développera notre caractère positivement. Mais celui qui l’approfondit en la décriant, en fait un usage perverti et en devient indigne. C’est ce que nous apprend le verset : « … les justes y marcheront, mais les pécheurs y trébucheront » (Hochéa 14,10).
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Méam Loez
הַצּוּר תָּמִים פָּעֳלוֹ כִּי כָל דְּרָכָיו מִשְׁפָּט אֵ-ל אֱמוּנָה וְאֵין עָוֶל צַדִּיק וְיָשָׁר הוּא (לב.ד)
« Son œuvre est parfaite, car toutes Ses voies sont justice. D. de fidélité et sans iniquité, Il est juste et droit » (32,4)
L’homme ne voit qu’une partie des événements et c’est pourquoi il a du mal à les comprendre. S’il voyait les œuvres de D. du début à la fin, il constaterait que tout est juste. Notre verset exprime cette idée : « Son œuvre est parfaite » Ne voyez pas les choses telles qu’elles sont ! Il peut vous sembler que le monde est désordonné, mais ce que vous voyez n’est qu’une petite partie de l’œuvre de Hachem. Si vous pouviez en contempler l’ensemble, vous sauriez que tout est juste et équitable. « D. de fidélité » Ses pensées n’étant pas semblables aux vôtres, cette idée n’est pas perceptible par les sens mais seulement accessible par la foi en Ses paroles, en Sa promesse de récompense et punition. Grâce à cette foi, vous parviendrez à comprendre qu’il n’est aucune iniquité devant D.
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«Talalé Orot» du Rav Yissahar Dov Rubin Zatsal
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כִּי לֹא דָבָר רֵק הוּא מִכֶּם (לב. מז)
« Car ce n’est pas une parole vide pour vous» (47)
La Guémara Yérouchalmi (Péa 1,1) commente : elle n’est pas vide, pour vous ; mais si elle est vide c’est : « à cause de vous ».
Le Hafets Haïm illustre cet enseignement ainsi : Il y a des gens qui n’observent pas des Mitsvot comme celles des Tsitsit ou des Téfiline, parce qu’elles leur paraissent dépourvues de sens. Il ne faut pas croire que les Téfiline sont devenues trop petites pour leurs têtes. C’est au contraire leurs têtes qui se sont rétrécies, de sorte que les Téfiline n’y tiennent plus. Les Mitsvot nous vont parfaitement ! Et si quelqu’un vient leur chercher des défauts et les trouve « vides », c’est chez lui que quelque chose ne va pas, et non chez elles.
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Boï Kala Yom Kippour
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Oumatok Ha’or Roch Hachana, Kippour
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A Minha de yom kippour, nous lisons la paracha Aharei Mot, le passage concernant les relations interdites. Quel rapport ce passage a-t-il avec yom kippour ? Au jour le plus solennel de l’année, peu avant l’apogée de la Neila, est-ce le moment de lire un sujet pareil ? Nous avons trouvé trois raisons à cette coutume.
- Puisque nous lisons à Chaharit le service du Cohen Gadol à yom kippour, au début de la paracha Aharei Mot, nous poursuivons la lecture de la même paracha.
- Tossafot (Méguila 31a), rapportent que lorsque les frères de Yossef lui dirent qu’ils étaient venus de Canaan pour s’approvisionner, Yossef les a accusés d’être des espions : « Vous êtes venus voir, la nudité de la terre » pour savoir comment la conquérir. Nous lisons à Yom Kippour le passage relatif aux relations interdites comme pour demander à D. : de même que le peuple juif se garde des arayot (pluriel de erva), relations interdites, Toi aussi ne regarde pas notre erva, nudité, ne regarde pas là où nous avons fauté et transgressé Ta volonté.
- Lorsqu’un juif se trouve à la synagogue après presque un jour entier de jeune et des heures de prière, de vidouy et de larmes, la Torah lui rappelle : ne te fais pas confiance, le mauvais penchant est toujours en éveil. Ne l’oublie pas un seul instant, même au moment le plus saint de l’année, il est utile de mettre l’homme en garde contre la faute.
Les poches nécessaires à chacun
Chaque juif doit avoir deux poches et mettre un verset dans chacune. Dans la première, il doit garder le verset « Je suis poussière et cendre » (béréchit 18.27) et dans la deuxième poche, le verset « Car c’est à l’image de D. Qu’il a fait l’homme » (berechit 9. 6).
Lorsqu’on le vexera et qu’on lui manquera de respect, il sortira la note lui rappelant qu’il est poussière et cendre et se convaincra que l’offense n’est rien. Mais lorsqu’il lui viendra à l’idée d’accomplir une grande Mitsva ou d’étudier assidument, il réfléchira au deuxième verset qui lui rappelle qu’il a été créé à l’image de D., et sentira à quel point il en est capable.
Ces deux poches sont toujours à la disposition de l’homme, mais le problème, c’est qu’il les utilise à l’envers. Lorsqu’on ne lui fait pas du kavod, il sort le verset « Car c’est à l’image de D. Qu’il a fait l’homme » et il s’indigne, ce n’est pas moi qu’ils ont humilié mais D. ? Car j’ai été créé à son image. Pourtant, lorsqu’il voudrait étudier avec assiduité, il regarde la note portant les mots : « Je suis poussière et cendre ». Qui suis-je donc ? Se demande-t-il avant d’abandonner son projet.
Rabbi Simha Bounim de Pechisha
Méam Loez (Béréchit 2,2)
On doit faire Téchouva sans tarder, car plus le temps passe, plus le péché est difficile à effacer. Exactement comme pour une tâche sur un vêtement, si on ne la retire pas rapidement, elle sera ensuite plus difficile à supprimer. Dès que se présente l’opportunité de faire le bien, on ne le reportera pas. Même si cela implique l’abandon d’un contrat d’affaire important, on se souviendra que la récompense accordée par D. dépasse de très loin la perte d’argent éventuelle. De même, avant de penser au plaisir qu’un péché peut procurer, on doit imaginer le mal qu’il entraînera.
Halakha :
Bien Manger la veille de Kipour
Nous avons une Mitsva de la Torah de bien manger la veille de kippour, et cela est considéré comme si nous avons fait un jeune. Il y a une discussion chez les décisionnaires si les femmes ont aussi cette mitsva, certains pensent, puisque cette mitsva dépend du temps les femmes seront exemptées comme toutes les mitsvot qui dépendent du temps ; d’autres pensent de la même manière qu’elles ont l’obligation de jeuner à yom kippour, elles ont l’obligation de manger la veille de yom kippour.
Tiré du sefer « Pisqué Téchouvotes » 6
Dicton :
Hachem ne pardonne pas à ceux qui frappent uniquement leur cœur, mais Il pardonne à ceux dont le cœur les frappe pour les fautes qu’ils ont pu commettre.
Hafets Haïm
Chabbat Chalom (Feuillet Boï Kala spécial Roch Hachana Chofar 5781)
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, חיים בן סוזן סולטנה, סשה שלום בן דבורה רחל, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, רינה בת פיבי, רחל בת אסתר. אברהם בן רחמונא, נחום בן שמחה.לידה קלה לרינה בת זהרה אנריאת. זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים .
לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה
Cet article « Boï Kala Haazinou Kippour 5781 – Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 24 Septembre 2020