Les encens Kétoret Boï Kala Parachat Ki Tissa et Parachat Para 5781. Rav Yossef Germon
Les encens Kétoret Ki Tissa
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Les encens Kétoret Boï Kala Parachat Ki Tissa et Para 5781 – Rav Yossef Germon (Feuillet 166)
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Les encens Kétoret Ki Tissa
וַיֹּאמֶר ה’ אֶל מֹשֶׁה קַח לְךָ סַמִּים נָטָף וּשְׁחֵלֶת וְחֶלְבְּנָה סַמִּים וּלְבֹנָה זַכָּה בַּד בְּבַד יִהְיֶה. וְעָשִׂיתָ אֹתָהּ קְטֹרֶת רֹקַח (ל. לד.לה)
«Hachem dit à Moché : Prends pour toi des aromates : du baume, de l’ongle aromatique,et du galbanum…Tu en feras une composition d’encens» (30. 34-35)
A la fin de la prière du matin, nous récitons les kétorét, un passage décrivant la confection de l’encens du Temple, et qui commence par ces versets de la paracha Ki Tissa : « Prends pour toi des aromates etc. » Ce passage est précédé par une proclamation de foi en l’Unité de Hachem, le : én ké’loénou (il n’y a rien comme notre D.), én kadonénou,… Pourquoi une telle introduction est-elle nécessaire ?
La Guémara (Yoma 26a) rapporte qu’aucun Cohen n’avait le droit d’apporter les kétorét (encens) plus d’une fois dans sa vie. En effet, ce service Divin possède le pouvoir spécial d’engendrer des richesses à tous ceux qui ont le mérite de l’accomplir. C’est pourquoi on ne pouvait le faire qu’une seule fois durant sa vie, afin de permettre au maximum de Cohanim de pouvoir partager cette opportunité unique. En se basant sur cette Guémara, le Noda biYéhouda (Orah Haïm 1,10) affirme que puisqu’une personne qui récite les passages traitants des sacrifices est considérée comme si elle les avait réellement offerts (Guémara Méguila 31b), alors de la même façon lorsque nous disons le service des encens (kétorét) cela est une opportunité unique d’amener sur nous de la richesse.
D’ailleurs c’est tellement une réalité, que nos Sages avaient peur qu’une personne récitant les kétorét en vienne à s’attribuer personnellement sa bonne fortune, c’est grâce à mon travail, à mon intelligence. Pour éviter cela, ils ont imposé qu’avant ce passage, nous devons déclarer à nous-même et au monde entier l’Unicité de Hachem. Il devient alors évident à nos yeux que La Source de la richesse que va nous faire mériter la lecture des kétorét est uniquement : Hachem.
Les tables de la loi
« Les Tables étaient l’ouvrage de D. et marquées de l’écriture de D. gravée sur les Tables. » (32,16)
Quel intérêt y avait-il à écrire les Tables, alors que les enfants d’Israël avaient entendu les Dix Paroles au mont Sinaï ? Le Sfat Emet de répondre que lorsque les 10 Commandements ont été gravés sur les Tables de pierre, ils se sont gravés dans le cœur des enfants d’Israël et y resteront inscrits éternellement. Cette écriture-là est aussi « l’ouvrage de D. » …
De quel livre Moché voulait il être effacé
עַתָּה אִם תִּשָּׂא חַטָּאתָם וְאִם אַיִן מְחֵנִי נָא מִסִּפְרְךָ אֲשֶׁר כָּתָבְתָּ
« Et maintenant, si tu pardonnes leur faute [c’est bien], et sinon efface-moi maintenant de Ton live que tu as écrit » (32,32)
De quel « livre » Moché souhaite-t-il être effacé ? Nos Sages (Guémara Roch Hachana 16b) enseignent qu’à Roch Hachana trois livres sont ouverts : celui des Tsadikim, celui des réchaïm, et celui des personnes moyennes (bénonim). Moché a dit à Hachem : « Si tu ne pardonnes pas au peuple juif, alors efface-moi du livre des tsadikim, car je ne veux pas y être inscrit tout seul » Hachem lui a alors répondu : «Celui qui a péché envers Moi, Je l’effacerai de Mon livre» c’est-à-dire: «J’effacerai le peuple juif du livre des réchaïm où ils devraient être inscrits en raison de leur faute, et Je les placerai avec toi, Moché, dans le livre des Tadikim».
Kol Yaakov
Ma face ne peut être vue
וַהֲסִרֹתִי אֶת כַּפִּי וְרָאִיתָ אֶת אֲחֹרָי וּפָנַי לֹא יֵרָאוּ (לג.כב)
« Tu me verras par derrière ; mais ma face ne peut être vue » (33,23)
Selon le Hatam Sofer, ce verset fait allusion au fait que pour percevoir la providence d’Hachem dans le monde, on peut s’en rendre compte en voyant «l’arrière », en réfléchissant à ce qui s’est passé et en voyant comment tous les événements ont concouru pour atteindre notre bien. Mais on ne peut pas voir le devant (ma face). Avant que l’histoire ne se déroule, quand on se trouve par exemple au début d’une épreuve difficile, on ne peut pas encore bien percevoir la bonté Divine et Sa main qui dirige tous les événements. Mais à la fin en faisant marche « arrière », on pourra alors constater la grandeur d’Hachem et Sa bonté, comment Il a fait coïncider tous les événements qui se sont passés pour amener notre bien.
Le Veau d’or
Comment est-il possible que les enfants d’Israël aient commis une telle faute ? Pourquoi Hachem les a-t-Il laissés aller si loin ? Une des réponses est qu’afin de montrer aux générations futures que, quelle que soit la gravité d’une faute, il existe toujours une possibilité de repentir, afin de les encourager à chercher sans se lasser le chemin de la Téchouva. Si le peuple d’Israël a obtenu le pardon pour la faute du veau d’or, alors aucune faute ne peut être au-delà du repentir.
Guémara Avoda Zara (4b Rachi)
Parachat Para – La paracha de la vache rousse
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La vache rousse : un décret
זֹאת חֻקַּת הַתּוֹרָה אֲשֶׁר צִוָּה ה’ לֵאמֹר דַּבֵּר אֶל בְּנֵי יִשְׂרָאֵל וְיִקְחוּ אֵלֶיךָ פָרָה אֲדֻמָּה תְּמִימָה אֲשֶׁר אֵין בָּהּ מוּם אֲשֶׁר לֹא עָלָה עָלֶיהָ עֹל (חקת יט.ב)
« Ceci est un décret de la loi qu’a prescrit Hachem, en disant : avertis les enfants d’Israël de te choisir une vache rousse, intacte, sans aucun défaut, et qui n’ait pas encore porté le joug » (Houkat 19,2)
Rabbi Haïm Halberstam de Tsanz (Divré ‘Haïm) commente : « Ceci est un décret de la loi » Les cendres de la vache rousse doivent être aspergées sur une personne qui a été rendue rituellement impure par le contact avec un cadavre. La cause profonde de tout péché est la convoitise et l’orgueil.
C’est l’origine de la faute d’Adam qui a apporté la mort dans le monde. Lorsque nous fautons, nous ne faisons pas suffisamment preuve d’humilité pour nous soumettre à la volonté de D., plutôt qu’à la nôtre ! Pour rectifier ce péché, les cendres de la vache rousse sont aspergées sur la personne impure. Brûler la vache rousse exprime symboliquement que nous effaçons toute trace de matérialité, de sensualité et de convoitise anormale. Par cela, le péché originel, cause de la mort, sera réparé et l’impureté quittera la personne souillée par le contact d’un cadavre.
Une vache rousse intacte
« Une vache rousse intacte sans aucun défaut défaut qui n’a pas porté le joug » (Houkat 19,2)
Le Hozé de Lublin explique ce verset de la façon suivante: Celui qui se considère parfait, sans défaut, cela est la preuve que cette personne ne porte pas le joug de la Royauté Divine. Car celui qui porte véritablement ce joug, ne peut que trouver en lui de multiples défauts. Ainsi, si quelqu’un pense qu’il n’a pas de défaut, cela prouve qu’il n’a pas porté le joug.
Ceci est un décret de la loi qu’a prescrit Hachem.
La Torah a voulu par l’expression : « Ceci est le décret de la Torah », faire allusion que quiconque réaliserait ce commandement (de la vache rousse), bien qu’il ne connaisse pas la raison de cette loi irrationnelle, la Torah le considérera comme s’il a accompli toute la Torah que Hachem a ordonnée. En effet, l’accomplissement d’un commandement irrationnel atteste de la foi et de l’acceptation de cette personne d’accomplir toutes les volontés de Son Créateur. »
Ohr haHaïm haKadoch (Bamidbar 19,2)
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L’authentique serviteur de D.
Le Rav Haïm Chmoulevitch explique : N’est considéré comme un authentique serviteur de D. que celui qui respecte les mitvot sans réclamer de justification.
Dès qu’un homme exige des explications, il n’est plus un « serviteur », mais une personne se considérant libre et agissant conformément à ses choix personnels. Or, notre rôle consiste précisément à devenir des serviteurs dévoués au Maître du monde.
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Halakha :
Minhag de ‘Isro Hag’ (le lendemain du jour de fête
Le lendemain du jour de fêtes Le Minhag est de faire un bon repas. Il y a trois raisons à ce Minhag : Certains expliquent en souvenir de l’époque du Bet Hamiquedach, après la fête, chaque juif rentrait chez lui avec la Simha de ce moment passé près de Hachem, d’autres expliquent pour ne pas faire de différence avec ceux qui habitent en dehors d’Israël et ceux qui habitent en Israël ; ce Minhag s’est ensuite étendu en dehors d’Israël; certains expliquent au nom du Ari Zal, la quédoucha de la fête reste jusqu’au lendemain.
Tiré du Sefer « Pisqué Téchouvot » 5
Dicton :
Il n’y a pas plus amer dans ce monde que les douceurs de la vie.
Simhale
Chabbat Chalom (Les encens Kétoret Boï Kala Parachat Ki Tissa et Para 5781 (Feuillet 166))
יוצא לאור לרפואה שלימה של דינה בת מרים, מאיר בן גבי זווירה, סשא בנימין בין קארין מרים ויקטוריה שושנה בת ג’ויס חנה, רפאל יהודה בן מלכה, אליהו בן מרים, שלמה בן מרים, חיים אהרן לייב בן רבקה, שמחה ג’וזת בת אליז, אבישי יוסף בן שרה לאה, אוריאל נסים בן שלוה, פייגא אולגה בת ברנה, יוסף בן מייכה, רבקה בת ליזה, ריש’רד שלום בן רחל, נסים בן אסתר, מרים בת עזיזא, חנה בת רחל, יעקב בן אסתר, דוד בן מרים, יעל בת כמונה, חנה בת ציפורה, ישראל יצחק בן ציפורה, רפואה שלימה ולידה קלה לרבקה בת שרה . זרע של קיימא לחניאל בן מלכה ורות אוריליה שמחה בת מרים. זיווג הגון לאלודי רחל מלכה בת חשמה. לעילוי נשמת: ג’ינט מסעודה בת ג’ולי יעל, שלמה בן מחה, מסעודה בת בלח, יוסף בן מייכה.
Cet article « Les encens Kétoret Boï Kala Parachat Ki Tissa et Para 5781 – Rav Yossef Germon » a été mis en ligne le 5 Mars 2021
Vous pouvez retrouver le texte de la Paracha sur le site Sefarim.fr