Paracha Mikets 5 Divré Torah par le Jardin de la Torah
Paracha Mikets
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Ces divré Torah sur Paracha Mikets sont dédiés Léilouy Nichmat Hanna bat Rivka
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Nous vous proposons cette semaine 5 Divré Torah sur la Paracha :
– Shiouré Harashal – Marane Rav Ovadia Yossef Zatsal
– Shiouré Harashal – Marane Rav Ovadia Yossef Zatsal (2)
– Adéreth Eliahou – du Ben Ish Hay
– Dévar Torah du site http://bnei-zion.com
Shiouré Harashal Tome 1 (page 209/211) Paracha Mikets
Pour l’élévation de l’âme de MARANE Rabbénou Haggadol, Harav Ovadia Yossef Ben Gourgié זצוק״ל.
Notre Paracha raconte comment Yossef Hatsadiq interprète le rêve de Pharaon et mérite la royauté ; grâce au fait qu’il a surmonté les épreuves il mérita ainsi la royauté. Il fut appelé auprès de Pharaon et se rasa etc. Ce jour était précisément le jour de Rosh Hashana. Or nos patriarches ont respecté les commandements de la Torah avant que celle-ci ne soit donnée, et donc comment se peut-il qu’il se soit coupé les cheveux un jour de fête (alors que c’est interdit) ?
La réponse est que c’est pour le respect de la royauté, comme nous le voyons dans le Talmoud (Bérakhot 19b) : Rabbi Eliezer fils de Rabbi Tsaddoq dit « nous sautions d’un cercueil à l’autre (par-dessus des cercueils, bien que Rabbi Eliezer fut Cohen, il se rendait alors impur ce qui est surprenant) afin d’aller voir l’honneur des rois de ce monde. Car si nous méritons, nous comprendrons la différence entre l’honneur des rois de ce monde et celui du Roi Mashia’h (le Messie), eux (les rois de ce monde) sont comme des singes devant un être humain.
Comment pouvaient-ils sauter par-dessus les cercueils enterrés ? C’est interdit [du fait des notions d’impureté dues à un mort] , et même s’il y a un vide de la hauteur d’une poignée (au-dessus du cercueil, qui fait qu’il n’y a pas d’après la Torah possibilité de se rendre impur, mais uniquement une impureté d’ordre rabbinique) c’est interdit par ordre rabbinique [et comment les sages ont-ils pu permettre ?]. Cependant les Sages ont permis dans ce cas, afin de se rendre compte de la différence qui existe entre l’honneur des rois de ce monde et celui du Roi Messie dans le monde à venir. De la même manière il était permis à Yossef de se raser et de se couper les cheveux pour l’honneur de la royauté, car il était en prison pendant 10 ans (et donc pas forcément « propre »).
Certains disent que c’était permis parce qu’il ne s’est pas coupé les cheveux lui-même mais a présenté sa tête au coiffeur afin qu’il la rase, et même si la loi pour quelqu’un qui « arrondit les coins de sa tête » est qu’il est coupable (Hayav) même s’il se contente de présenter sa tête, car il aide et en conséquence il doit subir la peine de recevoir des coups, même si on ne « frappe » pas dans le cas où quelqu’un transgresse un interdit lorsqu’il ne commet par lui-même aucun acte, notre cas est différent car il a présenté sa tête et a aidé dans la « coupe en pointe ».
Malgré tout, les décisionnaires ont déjà précisé que cette peine ne peut être subie que dans le cas où on « arrondit les coins de la tête », car il est écrit dans la Torah (Lévitique Ch. 19 v. 27) לֹא תַקִּפוּ « vous n’arrondirez pas les coins de votre tête »[1] (l’interdit est même lorsqu’on tend la tête) ce qui n’est pas le cas de l’interdit de couper les cheveux qui est permis par l’intermédiaire d’un non-juif en l’honneur de la royauté (tel l’a écrit le Ritva au nom de Rabbi Moshé Halévy de Tolède, qu’on permet dans ce cas précis).
Pharaon raconta son rêve à Yossef et au milieu du récit, lorsque Pharaon a dit (Genèse Ch. 41 V. 17) :
וַיְדַבֵּר פַּרְעֹה, אֶל-יוֹסֵף: בַּחֲלֹמִי, הִנְנִי עֹמֵד עַל-שְׂפַת הַיְאֹר.
Alors Pharaon parla ainsi à Joseph: « Dans mon songe, je me tenais au bord du fleuve.
Alors Yossef l’a interrompu et lui a dit « ce n’est pas ce que tu as rêvé ! » car en fait le rêve de Pharaon « Pharaon rêvait et se tenait dans le fleuve » (et non au bord שְׂפַת du fleuve) [ce mot שְׂפַת pouvant également avoir pour racine שפה qui signifie « langue »), tout ceci est donné en allusion dans le verset (Psaumes Ch. 81 v. 6)
עֵדוּת, בִּיהוֹסֵף שָׂמוֹ– בְּצֵאתוֹ, עַל-אֶרֶץ מִצְרָיִם; שְׂפַת לֹא-יָדַעְתִּי אֶשְׁמָע.
C’est un témoignage qu’il établit dans Joseph, quand il sortit sur la terre d’Egypte. J’entendis alors des accents inconnus pour moi…(le mot שְׂפַת est à nouveau utilisé).
C’est à dire « les bords du fleuve » dont toi Pharaon tu me parles, ce n’est pas le rêve précis, mais dans ton rêve « tu te tenais dans le fleuve ». Cependant Yossef a réparé avec d’autres précisions de langage et Pharaon comprit qu’il avait en face de lui un « homme de D.ieu » et il s’est extasié de Yossef et de ses interprétations.
Le saint béni-soit Il a donné à Yossef la connaissance et l’intelligence pour comprendre l’explication du rêve. Et de même Yossef a compris intention du rêve qui parlait du fleuve (le Nil) ; comme il est connu le Nil irrigue les champs des Egyptiens. Il comprit le lien avec les épis et avec les vaches dont l’habitude est de labourer les champs. De là Yossef comprit que l’explication du rêve se rapportait à l’abondance et à la famine et que ce qu’interprétaient les magiciens de Pharaon n’avait aucun lien avec les vaches comme par exemple lorsqu’ils disaient que Pharaon allait engendrer sept filles et qu’il allait enterrer sept filles, toutes ces interprétations n’avaient aucun rapport avec les vaches ni avec la récolte ni avec le fleuve.
Nos sages enseignent que le trône de Pharaon possédait de nombreuses marches. En fonction du nombre de langues que quelqu’un connaissait, cette personne avait le droit de monter le nombre correspondant de marches. Celui qui connaissait cinq langues montait cinq marches et ainsi de suite. Avant que Yossef n’aille chez Pharaon, le Saint béni soit-Il lui a envoyé l’ange Gabriel afin que celui-ci enseigne à Yossef toutes les soixante-dix langues, et il en fut ainsi, l’ange Gabriel enseigna à Yossef toutes les soixante-dix langues et Yossef connaissait la langue sacrée (l’hébreu) en plus des autres langues [il en connaissait donc soixante-et-onze].
Pharaon connaissait également soixante-dix langues, cependant il ne connaissait pas la langue sacrée. Après que Yossef eut appris les soixante-dix langues la lettre hé ה du nom du saint béni soit-Il lui a été rajoutée et son nom est ainsi devenu יהוֹסֵף (du verset précédent). C’est ce que dit notre verset (avec un jeu de mot, en transformant un שׂ en שׁ, ce qui fait que le mot שָׂמוֹ « il établit » devient שְׁמוֹ « son nom »)
עֵדוּת, בִּיהוֹסֵף שְׁמוֹ — בְּצֵאתוֹ, עַל-אֶרֶץ מִצְרָיִם; שְׂפַת לֹא-יָדַעְתִּי אֶשְׁמָע.
[le verset pouvant alors être traduit par] C’est un témoignage qu’il établit dans son nom « Yéhossef », quand il sortit sur l’Egypte. La langue je ne savais pas entendre…
C’est à dire qu’après qu’on lui ait ajouté la lettre hé ה du nom du Saint béni soit-Il, il a eu le mérite d’entendre, de connaître et de se souvenir de la langue qu’il ne savait pas, c’est à dire toutes les soixante-dix langues.
Lorsque Yossef a monté les marches (vers le trône de Pharaon), Pharaon lui a demandé combien de langues il connaissait et Yossef lui a répondu « Soixante-et-onze langues » ; il lui fit savoir qu’il connaissait une langue de plus que celles que Pharaon connaissait. Pharaon a alors craint que cette connaissance qu’avait Yossef entraine que Pharaon soit destitué et c’est pour cela qu’il fit jurer à Yossef de ne dévoiler à quiconque qu’il connaissait une langue de plus que ne connaissait Pharaon.
Lorsque Yossef voulut enterrer son père Yaâkov notre patriarche en terre de Canaan, son père lui avait fait jurer avant de mourir de ne point l’enterrer en Egypte (Genèse Ch. 47 V. 29) :
וַיִּקְרְבוּ יְמֵי-יִשְׂרָאֵל, לָמוּת, וַיִּקְרָא לִבְנוֹ לְיוֹסֵף וַיֹּאמֶר לוֹ אִם-נָא מָצָאתִי חֵן בְּעֵינֶיךָ, שִׂים-נָא יָדְךָ תַּחַת יְרֵכִי; וְעָשִׂיתָ עִמָּדִי חֶסֶד וֶאֱמֶת, אַל-נָא תִקְבְּרֵנִי בְּמִצְרָיִם.
Les jours d’Israël approchant de leur terme, il manda son fils Joseph et lui dit: « Si tu as quelque affection pour moi, mets, je te prie, ta main sous ma hanche pour attester que tu agiras envers moi avec bonté et fidélité, en ne m’ensevelissant point en Egypte.
Yossef s’est présenté devant Pharaon et lui a demandé l’autorisation d’aller enterrer son père. Pharaon qui savait que Yossef était le dirigeant et le responsable de l’état Egyptien, a refusé la demande de Yossef et arguant que les frères de Yossef pouvaient l’enterrer. Yossef répondit qu’il avait déjà juré à son père avant sa mort, qu’il allait l’enterrer en terre de Canaan, dans la caverne de Makhpéla. Pharaon lui répondit que même s’il avait juré il pouvait faire annuler le vœu par un Sage (Hatarath Nédarim). Yossef lui répondit alors que s’il faisait annuler ce vœu il pourrait également faire annuler le serment le liant à Pharaon et lui interdisant de dévoiler qu’il connaissait plus de langues que Pharaon. Pharaon qui vit que sa perte était résolue accorda alors à Yossef d’aller enterrer son père….
Après que Yossef eut interprété le rêve de Pharaon, il rajouta en disant (Genèse Ch. 41 V. 33)
וְעַתָּה יֵרֶא פַרְעֹה, אִישׁ נָבוֹן וְחָכָם; וִישִׁיתֵהוּ, עַל-אֶרֶץ מִצְרָיִם.
Donc, que Pharaon choisisse un homme prudent et sage et qu’il le prépose au pays d’Égypte.
Les commentateurs posent la question : « Pour quelle raison Yossef propose-t-il un conseil à Pharaon alors qu’il ne le lui avait pas demandé ? ». La raison en est que Yossef a vu que toute l’explication du rêve, qui traitait de récolte et de nourriture, en fait ne collait pas avec la période du Rosh Hashana, car c’est à Pessa’h que la récolte est jugée, et qu’à Rosh Hashana c’est l’homme qui est jugé. C’est pourquoi Yossef a compris que l’essentiel du rêve se rapportait exclusivement à Rosh Hashana (au jugement des hommes), c’est à dire qu’il portait une allusion se rapportant au moment où l’homme est jugé.
Il donc dit à Pharaon que l’essentiel du rêve fait à Rosh Hashana ne portait pas sur la récolte l’abondance et la famine, car un tel rêve aurait alors dû se produire à Pessa’h, mais le rêve venait apprendre qu’il fallait nommer un homme qui superviserait tout ce qui concerne la conservation des récoltes et leur garde. Un tel sujet qui demande de nommer un individu, lui est jugé à Rosh Hashana.
La grandeur de Yossef provient du fait qu’il a su préserver la pureté des mœurs et la sainteté. La femme de son maitre lui dit « je te ferai courber l’échine » (si tu ne cèdes pas à mes mauvais conseils), il lui répondit « Hashem redresse ceux qui sont courbés ». Elle lui dit « je te ferai croupir en prison », il lui répondit « Hashem délivre les prisonniers ». Elle lui dit « je te crèverai les yeux », il répondit « Hashem ouvre les yeux des aveugles », et chaque personne qui vient se purifier, des cieux il reçoit de l’aide.
Lorsque Yossef apportait un verre à boire un verre à son maître, celui-ci lui disait « apporte moi un verre de vin », Yossef lui apportait alors un verre de vin. Son maitre lui disait alors « je n’ai pas demandé un verre de vin mais un verre de bière ! » …et le verre se transformait en ce que le maître avait demandé ; c’est ce que dit le verset (Genèse Ch. 39 v. 3)
וַיַּרְא אֲדֹנָיו, כִּי ה״ אִתּוֹ; וְכֹל אֲשֶׁר-הוּא עֹשֶׂה, ה״ מַצְלִיחַ בְּיָדוֹ.
Son maître vit que D.ieu était avec lui; qu’Il faisait prospérer toutes les œuvres de ses mains,
Yossef fut mis en prison et bien que les policiers l’aient innocenté et comprirent qu’il n’avait rien fait de mal, Potiphar le fit croupir en prison, afin de « consoler » sa mécréante d’épouse.
Lorsque Yossef est allé dans la maison de Pharaon pour interpréter ses rêves, les magiciens de Pharaon l’ont évalué avec leur regard mauvais et ils ont faussé leur magie … dans leur for intérieur ils se sont demandé comment ce jeune homme hébreu pourrait interpréter le rêve du roi, de Pharaon. Il était évident qu’il n’avait pas appris la science dans une « université » comme eux l’avaient fait ….
Que fit Yossef ? Il interpréta le rêve de Pharaon comme il le fallait et afin que les magiciens ne le haïssent pas, il dit à Pharaon « Donc, que Pharaon choisisse un homme prudent et sage et qu’il le prépose au pays d’Égypte». En disant cela il désignait les magiciens, c’est à dire, qu’il proposa à Pharaon de prendre les magiciens comme conseillers. Lorsque les magiciens de Pharaon virent que Yossef les honorait et qu’il leur donnait la fonction, ils opinèrent de la tête en signe d’approbation de l’interprétation du rêve.
Cependant, le roi ne voulut pas se fier à leur « sagesse » car il savait que Yossef était un grand sage et qu’il était apte à occuper cette fonction ….
Cela ressemble à un roi dont la fille contracta une maladie qui nécessitait d’être guérie. Les médecins échouèrent à trouver un remède à sa maladie. Le roi se leva et proclama « que toute personne qui se sent apte et capable à soigner la fille du roi vienne la soigner ». Un médecin sage, sensé et discret entendit cette annonce. Il vint mettre à l’épreuve sa capacité médicale afin de soigner la fille du roi.
Le médecin examina la malade et compris la cause de sa maladie. Les médecins, officiellement attitrés auprès du roi, le regardèrent avec un œil mauvais, comment pourrait-il, lui, soigner la fille du roi. Que fit-il ? Le médecin dit au roi que sa fille souffrait d’une certaine maladie, et que pour la guérir il fallait préparer telles et telles plantes. Cependant, il est certain que les médecins officiels savaient lui préparer les médicaments. Les médecins qui virent qu’il avait vu juste et qu’il souhaitait obtenir de l’aide de leur part, opinèrent de la tête en signe d’approbation à tout ce qu’avait mentionné ce médecin.
Le roi dit alors : « je ne me fie qu’à toi, c’est toi qui préparera les médicaments pour la fille du roi ».
Il en fut de même pour Pharaon, il ne voulut donner la direction du royaume qu’à Yossef, car il avait trouvé l’explication véridique de son rêve. « C’est Toi qui gratifie l’homme du savoir, qui enseigne à l’humain l’intelligence » … [extrait de la Amida]
C’est Hashem qui donne le savoir et l’intelligence à l’homme !!
Shiouré Harashal Tome 4 (page 160/161) Paracha Mikets
Pour l’élévation de l’âme de MARANE Rabbénou Haggadol, Harav Ovadia Yossef Ben Gourgié זצוק״ל.
La Paracha de Miqets est systématiquement lue pendant Hanouka. Dans cette Paracha les rêves faits par Pharaon sont narrés, c’est à dire que « les vaches chétives et maigres dévorèrent les sept vaches belles et grasses » et de même en ce qui concerne les épis de blé « ces épis maigres engloutirent les sept épis grenus et pleins ».
Il en est de même pour les Asmonéens, ils étaient faibles et ont vaincu les Grecs qui étaient forts, comme il est écrit (Zacharie Ch. 3 v6) :
לֹא בְחַיִל, וְלֹא בְכֹחַ–כִּי אִם-בְּרוּחִי, אָמַר ה׳ צְבָקוֹת.
Ni par la puissance ni par la force, mais bien par mon esprit! dit l’Eternel-Cebaqot.
Dans la Haftara il est écrit (Zacharie Ch. 3 v1):
וַיַּרְאֵנִי, אֶת-יְהוֹשֻׁעַ הַכֹּהֵן הַגָּדוֹל, עֹמֵד, לִפְנֵי מַלְאַךְ ה׳; וְהַשָּׂטָן עֹמֵד עַל-יְמִינוֹ, לְשִׂטְנוֹ.
Puis, il me fit voir le grand-prêtre Josué debout devant l’ange de l’Eternel; le Satan se tenait à sa droite pour l’accuser.
Qu’avait donc le Satan pour se tenir auprès de Yéhoshoua le grand prêtre et l’accuser ?
Réponse, (verset suivant de Zacharie) הֲלוֹא זֶה אוּד, מֻצָּל מֵאֵשׁ. « Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu? »
Que signifie « un tison sauvé du feu ? »
Dans le Talmoud (Sanhédrin 93) on trouve qu’à l’époque de la destruction du premier Temple (avant) il y avait de nombreux faux prophètes qui appelaient le peuple à fauter. Ils disaient que le Temple rachète les fautes des enfants d’Israël, car avec les sacrifices les fautes sont rachetées, et donc ils demandaient au peuple de fauter afin qu’ils aient de quoi racheter ….
Lorsque Jérusalem a été détruite, Nabuchodonosor a pris le reste du peuple à Bavel et ces mécréants de faux prophètes firent parti des exilés. Malgré tout, ces faux prophètes ont poursuivi leurs exactions car il faut savoir que les mécréants, même à la porte de la Géhenne (du Guéhinam, de l’enfer) ne reviennent pas (ne font pas Téshouva).
Deux faux prophètes ont rencontré la fille de Nabuchodonosor et lui ont dit, nous avons entendu par prophétie que tu vas épouser Tsidkiya le [faux] « prophète » et après un certain temps tu épouseras un second [faux] « prophète ». Elle raconta cela à son père, Nabuchodonosor. Lorsqu’il entendit la « prophétie » de ces faux prophètes il fut stupéfait. C’était un non juif mais il savait qu’il est interdit aux juifs d’épouser une femme non juive. Peut-être que s’il s ‘était adressé à des réformés ils lui auraient dit que la chose est permise, mais lui était orthodoxe …… [Humour]
Nabuchodonosor a demandé à Hanania, Mishael et Âzaria s’il était possible que Hashem demande à des [faux-] « prophètes » d’épouser sa fille ? Ils lui répondirent que la Torah est éternelle [immuable] et interdit de tels actes et qu’il s’agissait de faux prophètes.
Nabuchodonosor a alors convoqué ces faux prophètes ; ils se présentèrent devant lui. Nabuchodonosor était un grand roi, régnant d’un bout du monde à l’autre. De son temps il était impossible de sourire, celui qui souriaient étaient emprisonné, et ses prisonniers étaient emprisonnés à vie.
Ils leur dit, « voilà j’ai interrogé Hanania, Mishael et Âzaria et ils m’ont dit qu’il est interdit à un juif d’épouser une non-juive ». Ils répondirent qu’il s’agissait de faux prophètes. Nous, nous avons eu la prophétie, pas eux !
Le roi leur répondit, « voyez, j’ai testé la rectitude de Hanania, Mishael et Âzaria et les ai jetés dans une fournaise ardente et ils en sont sortis vivants, sans blessure. En conséquence, je vais vous jeter également au feu, si vous en sortez en paix je vous donnerai ma fille ».
Les faux prophètes prirent peur et répondirent : « ceux-là sont trois justes, Hanania, Mishael et Âzaria, c’est pour cela qu’ils ont été sauvés, nous nous ne sommes que deux ! ».
Le roi leur répondit, adjoignez-vous un autre juste et je jetterai les trois au feu et on verra bien ce qu’il adviendra de vous.
Ils choisirent Yéhoshoua’ le grand prêtre et le roi les jeta dans une fournaise ardente. Immédiatement les faux-prophètes brulèrent et Yéhoshoua’ Ben Yéhoçaddaq resta vivant. Cependant lorsqu’il fut sorti de la fournaise, ses vêtements étaient légèrement brulés.
Le roi le questionna : « pour quelle raison Hanania, Mishael et Âzaria sont-ils sortis de la fournaise et sentaient bon alors que toi tes vêtements sont légèrement brulés ? »
Yéhoshoua’ le grand-prêtre répondit « comme je suis rentré avec des mécréants, cela a eu une légère influence sur moi, malheur au mécréant et malheur à son voisin ; c’est pour cela que mes vêtement sont légèrement brulés ».
Le Talmoud explique que la raison pour laquelle les vêtements de Yéhoshoua ont été légèrement brulés est que ses fils avaient épousé des femmes impropres pour un Cohen. Bien qu’il ait essayé de les en empêcher afin qu’ils ne fautent pas, malgré tout il ne l’a pas fait comme il convient. En conséquence bien qu’il ait été sauvé de la fournaise ardente, l’accusateur (le Satan) a réussi dans son accusation et ses vêtements ont été légèrement brulés !
C’est ce que dit le verset de la Haftara (ramené partiellement plus haut) :
יִגְעַר ה״ בְּךָ הַשָּׂטָן, וְיִגְעַר ה״ בְּךָ, הַבֹּחֵר בִּירוּשָׁלִָם; הֲלוֹא זֶה אוּד, מֻצָּל מֵאֵשׁ.
« L’Eternel te réprouve, ô Satan! Oui, il te réprouve, l’Eternel qui a élu Jérusalem. Celui-ci n’est-il pas un tison sauvé du feu? »
C’est à dire que, certes il a été sauvé du feu cependant ses vêtements étaient légèrement noircis par l’effet du feu comme un tison qui a été sauvé du feu.
Le Saint, béni Soit-il, a promis à Yéhoshoua le grand prêtre (Ch. 3 v7), que s’il allait dans les voies de Hashem et qu’il empêchait ses enfants de fauter alors וְנָתַתִּי לְךָ מַהְלְכִים, בֵּין הָעֹמְדִים הָאֵלֶּה. « Je te donnerai accès parmi ceux qui sont là debout », c’est à dire qu’il aura le mérite d’être comme un ange.
Combien faut-il « réprimander » ses enfants, depuis leur tendre enfance, avec douceur et amabilité et non avec des coups. Car les coups sont faits pour les ânes ! Il faut faire ces remontrances avec subtilité, se faire aider de toutes les manières possibles, prendre conseil auprès des Sages qui aideront dans l’éducation des enfants.
C’est ce que dit la Haftara à propos de Yéhoshoua le grand prêtre, lorsque le Satan l’a accusé, il s’agissait de son comportement dans l’éducation de ses enfants (qui par la suite ont épousés des femmes rendant inapte à la prêtrise).
Livre Adereth Eliahou – du Ben Ish Hay Zatsal page 26a
Suite aux rêves de Pharaon Yossef, Joseph, sort de prison et interprète les rêves de celui-ci. Il lui donne des conseils pour affronter les années de famines qui suivront les années d’abondance. Sur ce Pharaon s’adresse à sa cour et leur dit (Genèse Ch. 41 v. 38) :
וַיֹּאמֶר פַּרְעֹה, אֶל-עֲבָדָיו: הֲנִמְצָא כָזֶה–אִישׁ, אֲשֶׁר רוּחַ אֱלֹהִים בּוֹ.
Et Pharaon dit à ses serviteurs: « Pourrions-nous trouver un homme tel que celui-ci, plein de l’esprit de Dieu? »
Rashi explique : « Si nous en cherchions, en trouverions-nous un comme lui ? »
Ces propos de Rashi ont suscité de nombreux commentaires. Il me semble pouvoir commenter, avec l’aide du ciel, grâce à ce que nous trouvons dans le Talmoud à propos de Lévy Bar Sissi [Lévy fils de Sissi] qui a été envoyé par Rabbénou Haqqadosh [le codificateur de la Mishna] afin d’être Rav et Dayane [juge Rabbinique] dans une certaine ville. Les habitants de cette ville lui firent une grande tribune à laquelle ils l’installèrent avec beaucoup d’honneurs.
Il ne sut répondre à aucune des questions qui lui étaient posées ! Lorsqu’il retourna auprès de Rabbénou Haqqadosh il sut répondre à toutes les questions !!
Rabbénou Haqqadosh lui demanda pour quelle raison il n’avait pas su répondre aux questions qui lui étaient soumises dans cette ville. Il répondit qu’on lui avait fait une grande tribune à laquelle on l’avait installé avec beaucoup d’honneur et alors il s’enorgueillit et il oublia tout ce qu’il avait étudié.
Il s’avère donc que celui qui est Hakham, Sage/Erudit, qu’on veut élever à la grandeur en le faisant changer du tout au tout [d’un simple érudit au haut de l’affiche] s’enorgueillit et qu’il ne lui reste pas une aussi grande sagesse que celle qu’il avait précédemment.
Dans notre cas, à propos de Yossef qui était prisonnier dans un puits, et qui subitement fut appelé auprès du Roi qui avait besoin de lui afin d’interpréter son rêve, il est clair qu’il aurait dû s’enorgueillir et ainsi il n’aurait pas dû conserver grand-chose de sa sagesse.
C’est ce que nous dit notre verset « Pourrions-nous trouver un homme tel que celui-ci ? », question que Rashi amplifie par « Si nous en cherchions, en trouverions-nous un comme lui ? », c’est à dire que même si nous trouvions un homme avec la même sagesse, du même niveau, malgré tout si nous étions allés auprès de ce sage et lui avions dit que nous avons besoin de lui, malgré tout aurions-nous trouvé quelqu’un comme Yossef ? Car il est évident que lorsqu’il aurait vu que nous avons besoin de lui, il se serait enorgueilli et toute cette sagesse qu’il possédait se serait envolée. Et donc, même s’il s’avère qu’il existe quelqu’un de sagesse équivalente malgré tout, si nous allions le rencontrer nous n’en trouverions pas un comme Yossef car il est évident que cette personne s’enorgueillirait et perdrait l’essentiel de sa sagesse [ainsi il n’y a pas besoin d’aller rechercher si un autre a au moins autant de sagesse que Yossef et peut exercer les fonctions que Yossef exercera par la suite].
Dvar Torah Tiré du site http://bnei-zion.com Au nom du livre Kissé Ra’hamim.
A propos du premier verset de notre Paracha (Genèse, Ch. 41 v. 1) qui introduit les rêves de Pharaon,
וַיְהִי, מִקֵּץ שְׁנָתַיִם יָמִים; וּפַרְעֹה חֹלֵם, וְהִנֵּה עֹמֵד עַל-הַיְאֹר.
Ce fut à la fin de deux années, Pharaon eut un songe, où il se voyait debout au bord du fleuve.
le Rav, auteur du livre « Kissé Ra’hamim » écrit que les Sages ont enseigné dans le Talmoud (Méghilla 10b) « chaque fois qu’il est écrit וַיְהִי « ce fut » cela signifie qu’il va y avoir des souffrances ( וי), dans notre cas où il est écrit וַיְהִי, מִקֵּץ « Ce fut à la fin de deux années », la Torah vient nous rappeler, sous le mode allusif, la mort de l’homme. Car en effet, lorsque l’homme arrive au tribunal Céleste, les premières questions qui lui sont posées concernent sa droiture, son étude de la Torah et son attente de Mashia’h (le Messie) et ceci conformément à l’enseignement du Talmoud (Shabbath 31a) : (après la mort) lorsqu’un homme entre dans le jugement (Céleste) on lui demande « as-tu commercé fidèlement (As-tu travaillé avec honnêteté) ? As-tu fixé des moments pour l’étude de la Torah ? As-tu aspiré à la délivrance ? C’est ce que vient nous dire en allusion le mot מִקֵּץ qui constitue les premières lettres des expressions :
- משא ומתן באמונה : commercer fidèlement (travailler honnêtement)
- צפית לישועה ? As-tu aspiré à la délivrance ?
- קבעת עיתים לתורה ? As-tu fixé des moments pour l’étude de la Torah ?
Si un homme a accompli tout cela c’est très bien. Par contre s’il n’a pas accompli tout cela on lui demande : « Tu n’as résidé en ce bas monde que pour profiter, pour manger et pour boire comme il est écrit (Isaïe Ch. 28 v. 8) :
כִּי כָּל-שֻׁלְחָנוֹת, מָלְאוּ קִיא צֹאָה, בְּלִי, מָקוֹם.
En effet, toutes les tables sont couvertes de vomissures et d’immondices; sans le Saint béni soit-Il (מָקוֹם = Hashem).
« toutes les tables » s’adresse à « manger et boire », c’est à dire que si un homme ne se préoccupe en ce monde que de faire profiter son corps alors il reçoit après sa mort, מִקֵּץ שלושה ימים au bout de trois jours מָלְאוּ קִיא צֹאָה « il sera rempli de vomissures et d’immondices » (les premières lettres de ces trois mois formant le mot מִקֵּץ Miquets).
Ce qui vient d’être dit est basé sur les propos du Zohar Haqqadosh : « après trois jours passés dans la tombe, ses entrailles se fendent et la saleté se retourne vers son sa face (vers lui) et lui dit « prend ce que tu as mis en moi ! Car tu as mangé et bu chaque jour et tu n’a rien donné aux pauvres … ! ».
Non seulement cela mais encore cette personne repousse de ce fait le Mashia’h car, tout ce qu’il a fait a entraîné que de son fait la rédemption a été repoussée, car lorsqu’arrivera le Mashia’h se dévoilera l’unité d’Hashem. C’est ce que dit le verset בְּלִי, מָקוֹם « sans Hashem ».
La preuve en est à partir de ce qui est écrit dans notre verset וַיְהִי, מִקֵּץ שְׁנָתַיִם יָמִים; וּפַרְעֹה חֹלֵם « Ce fut à la fin de deux années » dont les premières lettres des cinq derniers mots (les lettres en gras ci-dessus) forment le mot משיחו « Son Mashia’h » « Son Messie » (« Son oint »), car cet homme n’a pas élevé la gloire de Son Messie et au contraire a repoussé de son fait (par ses actes) la gloire de Son Messie (de Son élu). Et du fait qu’il n’a pas attendu le Mashia’h avec impatience alors par sa faute le Mashia’h a été repoussé selon le principe « comportement pour comportement ».
Lorsque l’homme sort du ventre de sa mère, le mauvais penchant lui dit « recourbe tes doigts et rassemble tout l’argent du monde » selon ce qui est écrit (Lévitique Ch. 5 v. 12) :
וְקָמַץ הַכֹּהֵן מִמֶּנָּה מְלוֹא קֻמְצוֹ
le pontife en prendra une pleine poignée
(קָמַץ est constitué des mêmes lettres que מִקֵּץ « Miquets »). Cependant au moment ou il quitte ce monde, il tend ses doigts comme pour dire « je n’ai pas pris d’argent de ce monde, j’ai laissé pour les autres tout ce que j’ai amassé ».
On lui pose trois questions, dont le signe est קָמַץ (le premier mot du dernier verset rapporté) dont les lettres forment les premières lettres des mots קול צום ממון (argent, jeûne, voix) :
- a-t-il été קמצן avare avec son argent et n’en a pas donné à la Tsédaqa ? (aux nécessiteux) cela se rapporte à ממון (argent);
- a-t-il étudié la Torah ? cela se rapporte à la voix קול qui est la voix de la Torah qui est sortie de sa gorge ;
- a-t-il abandonné les désirs et les plaisirs de ce monde « a-t-il jeûné lors des cinq jeûnes » ? ce qui se rapporte à צום le jeûne.
Cinquième Dévar Torah (5773) Rachi sur Paracha Mikets
Nous allons décortiquer le commentaire de Rashi sur quelques versets de la Paracha. Les explications sont tirées du livre « Rashi Hamméforash ». Le texte de Rashi en Français est tiré principalement du site « sefarim.fr » et est en fait celui du « Houmach avec Rachi » des éditions Gallia. J’y ai apporté de très légères modifications.
Le texte en gras et en bleu et souligné est celui de la Torah ; le texte normal est celui de « Rashi Hamméforash » et le texte en gras est la traduction de Rashi proprement dite.
Les merveilles de Rashi !!
Genèse Ch. 41 v. 1 :
וַיְהִי, מִקֵּץ שְׁנָתַיִם יָמִים; וּפַרְעֹה חֹלֵם, וְהִנֵּה עֹמֵד עַל-הַיְאֹר.
Après un intervalle de deux années, Pharaon eut un songe, où il se voyait debout au bord du fleuve.
וַיְּהִי מִקֵּץ. כְּתַרְגוּמוֹ מָסוֹף וְכָל לָשׁוֹן קֵץ סוֹף הוּא:
Ce fut, au bout Le mot « Miquets » signifie « proche de la fin » et non la fin elle même, et ici on interprète comme le traduit le Targoum : à partir de la fin, après que se soient passées deux années entières. Le mot quéts ne s’interprète pas comme signifiant « extrémité » mais signifie toujours « fin ».
עַל הַיְאוֹר. כָּל שְׁאָר נְהָרוֹת אֵינָם קְרוּיִן יְאוֹרִים חוּץ מִנִּילוּס מִפְּנֵי שֶׁכָּל הָאָרֶץ עֲשׂוּיִן יְאוֹרִים יְאוֹרִים בִּידֵי אָדָם וְנִילוּס עוֹלֶה בְּתוֹכָם וּמַשְׁקֶה אוֹתָם לְפִי שֶׁאֵין גְּשָׁמִים יוֹרְדִין בְּמִצְרַיִם תָּדִיר כִּשְׁאָר אֲרָצוֹת:
Sur le fleuve (hayeor) Le mot utilisé est « Hayéor » avec un « Hé Hayédiâh » c’est à dire le fleuve par excellence sans expliciter son nom, car aucun autre fleuve [Nahar = fleuve] que le Nil n’est appelé Yéor, car un fleuve [Nahar] est un grand ruisseau qui jaillit de la terre selon l’ordre naturel de la création, et bien que le Nil soit également un fleuve il s’appelle « Yéor » parce que le pays est sillonné de nombreux canaux artificiels (yeorim) il y a de nombreux fossées d’eau [des canaux] qui ont été faits afin que les eaux du Nil se répandent des rives du fleuves vers les champs, dans lesquels se répandent, à des fins d’irrigation, les eaux du Nil. Car les pluies ne sont pas, en Egypte, aussi fréquentes que dans les autres pays, et au nom de ces nombreux canaux qui partent du Nil, ce fleuve a été également nommé « Yéor »..
Genèse Ch. 41 v. 2 :
וְהִנֵּה מִן-הַיְאֹר, עֹלֹת שֶׁבַע פָּרוֹת, יְפוֹת מַרְאֶה, וּבְרִיאֹת בָּשָׂר; וַתִּרְעֶינָה, בָּאָחוּ.
Et voici que du fleuve sortaient sept vaches belles et grasses, qui se mirent à paître dans l’herbage;
יְפוֹת מַרְאֶה. סִימָן הוּא לִימֵי הַשֹּׂבַע שֶׁהַבְּרִיּוֹת נִרְאוֹת יָפוֹת זוֹ לָזוֹ שֶׁאֵין עֵין בְּרִיָּה צָרָה בַּחֲבֶרְתָּהּ:
Belles à voir dans l’interprétation du rêve faite par Yossef plus loin, les sept vaches belles à voir indiquent sept années d’abondance et il nous faut comprendre la rapport qu’il y a entre la « beauté » [des vaches] et l’abondance ? Mais c’est une indication pour les jours d’abondance, où les créatures paraîtront alors belles les unes aux autres et où l’on ne se regardera pas d’un œil revêche (Beréchith Rabba 89, 4), car il y a l’abondance pour tout le monde sans aucune jalousie de l’un envers l’autre, et leurs visages sont beaux en raison de cela.
בָּאָחוּ. בָּאַגַּם מְרִי »שׁ בְּלַעַ »ז כְּמוֹ יִשְּׂגֶא אָחוּ:
Dans l’herbage Prairie marécageuse, proche du fleuve, un endroit où pousse des joncs En français médiéval : « maresc », comme il est écrit dans le verset : « l’herbe des marais (A‘hou) pousse » (Iyov 8, 11), où A’hou est le nom d’une herbe qui grandit dans les prairies marécageuses ; le marécage é été appelé « A’hou » du nom de la prairie marécageuse qui s’appelle « A’hou ».
וְהִנֵּה שֶׁבַע פָּרוֹת אֲחֵרוֹת, עֹלוֹת אַחֲרֵיהֶן מִן-הַיְאֹר, רָעוֹת מַרְאֶה, וְדַקּוֹת בָּשָׂר; וַתַּעֲמֹדְנָה אֵצֶל הַפָּרוֹת, עַל-שְׂפַת הַיְאֹר.
puis sept autres vaches sortirent du fleuve après elles, celles là chétives et maigres et s’arrêtèrent près des premières au bord du fleuve;
וְדַקּוֹת בָּשָׂר. טִינְבִי »שׁ בְּלַעַ »ז לשׁוֹן דָּק:
Maigres de chair En français médiéval : « tenves », à savoir « minces », car « mince » signifie également « maigre ».
[1] [Rashi] Vous n’arrondirez pas le coin de votre tête Cette interdiction vise celui qui aligne les cheveux de ses tempes sur ceux situés derrière ses oreilles et sur son front de manière qu’ils forment un cercle complet autour de la tête (Makoth 20b).
Retrouvez le texte de la Paracha Vaychla’h sur Sefarim.fr
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Publié le 17 décembre 2014. Revu et corrigé le 6 décembre 2018. Remis à jour le 23 décembre 2019 puis le 15 décembre 2020