Yom Kippour Le service au temple (écrit). Explications et analyses sur Yamim Noraïm. Michel Baruch
Thème : Yom Kippour Le Service au Temple – Seder Ha’Avoda – Les Kavanot – Pénétrer la dimension d’éternité !
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Dans la série cours audio sur Roch Hachana et Yamim Noraïm par Michel Baruch.
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Dans cette série (cours audio) :
Yamim Noraïm
- Le Mikvé Les eaux profondes de sainteté (ce cours)
Eloul – Téchouva – Séli’hot
- Le mois d’Eloul – Le mois du repentir
- Eloul – Réparation et renaissance
- Eloul les Sélihot – Introduction
- Eloul les Sélihot – Les 13 attributs de clémence
- Eloul les Sélihot – Les supplications
- Eloul les Sélihot – Je me lève avant le jour pour implorer le Seigneur (ce cours)
- Le psaume 27 (lu depuis Eloul jusqu’à Sim’hat Torah)
Roch Hachana
- Le Chofar
- Préparation au jugement La ligature d’Its’hak
- Les 3 livres ouverts le jour de Roch Hachana
- Le son du Chofar
- Moussar du Rashash avant les sonneries
- La prière de Roch Hachana
- La Amida de Roch Hachana
- Hamelekh Hakadoch
- Moussaf de Roch Hachana
- Avinou Malkénou
- La prière pour la Parnassa – Lédavid Mizmor
- Le Tachlikh
- Le secret du Tachlikh
- La prière de Hannah
Rambam Hilkhot (Lois de la) Téchouva (Maimonide)
- Rambam Hilkhot Téchouva Ch. 1 et 2
- Lois de la Téchouva Ch. 3
- Lois de la Téchouva Chapitres 4 et 5
- Lois de la Téchouva Chapitres 6 et 7
- Lois de la Téchouva Chapitres 8 et 9
- Lois de la Téchouva Chapitre 10
Yom Kippour
- La veille de Yom Kippour
- Les Kapparot de Yom Kippour
- Kol Nidré
- Séder Avoda de Yom Kippour
- La Haftara de Yona
Cours écrits sur Roch Hachana et Yamim Noraïm :
- Ségoula du Psaume 27 pendant Eloul
- Roch Hachana : l’expression de nos ambitions
- La Téchouva
- La Téchouva II
- La prière de Moché
- Kol Nidré la purification par la parole
- Chir Hamaalot Mimaamakim
- Le Vidouï confession des fautes
- Le Vidouï II – L’action de repentance
- Les Kavanot du Chofar
Pour télécharger le cours correspondant : Télécharger “Le service au temple de Jérusalem - Michel Baruch” 26-YOM-KIPPOUR.pdf – Téléchargé 117 fois – 718,21 Ko
בינו עמי עשו
Les rayons lumineux.
YOM KIPPOUR:
Commentaires et éclairages par : Le tout petit Michel Baruch.
דברי תורה לע »נ חיים בר שרה ז »ל והרב חי בר זיינא ז »ל שנפטרו ביום כב’ אלול .תנצב »ה
Je rappelle qu’il est indispensable de prier pour l’ensemble du peuple d’Israël, qui fait référence à la Chékhina. Priez pour le rétablissement de la Gloire du Seigneur Tout Puissant, de Son Service dans Son Sanctuaire reconstruit ! Priez pour que le Salut se réalise à la Gloire d’Ha-Chem !
Incluez dans vos prières tous ceux qui souffrent, tous ceux qui sont éloignés de la Vérité, priez pour que Ha-Chem fasse souffler un vent de sainteté et de pureté en ce monde pour que tous, oui tous fassent une véritable Téchouva et un retour sincère !
Yom Kippour le Service Pontifical au Temple de Jérusalem (Beth Hamikdach):
Le service de ce jour solennel doit être assuré par le Cohen Gadol uniquement. Il doit être fait dans l’ordre prescrit pour être valable. Tous les détails de ce service s’inscrivent dans un processus particulier à ce jour pour aboutir à la Kapara totale et parfaite (absolution des fautes).
Le Cohen Gadol effectue une partie du service avec les « vêtements or בגדי זהב» et l’autre partie avec les « vêtements blancs בגדי לבן » : ils sont une partie de la purification.
Chaque fois que le Cohen change de vêtements il « sanctifie ses mains et ses pieds, קידוש ידים ורגלים il place sa main droite sur son pied droit et verse de l’eau du kiyor une fois puis recommence pour la gauche, et se trempe au Mikwé. Apres s’être vêtu des nouveaux vêtements il recommence la sanctification.
Il effectue 10 sanctifications des mains et des pieds.חמישה טבילות ועשרה קידושים .
Il se trempe 5 fois au Mikwé. Toutes sont dans l’enceinte du sanctuaire sauf la première, ou il change ses vêtements personnels (Hol) pour mettre les vêtements or.
Il prononce le Saint Nom 10 fois. Il le prononce tel qu’Il est écrit. A chaque fois par une vocalisation spécifique. C’est-à-dire que les Voyelles correspondront à un niveau particulier.
Il faut souligner que le Cohen Gadol bougeait uniquement les lèvres pour le prononcer et le Nom lui sortait de la bouche, il se prononçait de lui-même tout seul.
Quand les Cohanim et le peuple l’entendent ils se prosternent sur le sol en écartant les bras et les jambes et ils tombaient sur leurs faces. Dans le temple on ne répondait pas Amen puisque le Nom était prononcé tel qu’il est écrit. Le « Amen » que l’on répond en entendant une bénédiction sert à faire l’harmonie entre le Nom tel qu’il est écrit et tel qu’il est prononcé. Il est écrit י- ה- ו- ה- et il est prononcé א-ד-נ-י-le Amen fait le CHILOUV יא-הד-ונ-הי- .
Dans le temple on répondברוך- שם – כבוד – מלכותו- לעולם – ועד -, . Béni soit le Nom glorieux de Son Règne à jamais.
Il procède à 3 Vidouï, le premier sur son bœuf, pour lui et sa maison, le deuxième sur le même bœuf pour ses frères, les Cohanim, et une troisième fois pour le peuple sur le « bouc émissaire שעיר המשתלח».
Pour chaque Vidouï il prononce trois fois le Nom. Et une fois pour le tirage au sort des deux boucs, l’un est pour Hachem comme expiatoireלשם חטאת, et l’autre portera les fautes des Béné Israël.
Le Texte du Vidouï : Tous les Noms, ne doivent en aucun cas être prononcés, uniquement en pensée.
Le 1er sur le taureau : ce Vidouï se situe au Niveau des trois Séfiroths de l’action. Nétsa’h, Hod, Yéssod de Néféch Roua’h Néchama du Néféch.
Chacun des Vidouï se situe sur trois niveaux :
En effet les « Averot » causent des détériorations sur trois niveaux qui sont l’action, au niveau du Néféch, les pulsions du cœur, les instincts. Le Néféch étant l’âme primaire, bestiale.
Les émotions au niveau du Roua’h qui se place au niveau du cœur.
L’intellect au niveau du cerveau là ou se place la Néchama. Il convient donc lors du Vidouï de penser à réparer les dommages causés par les fautes aux trois niveaux de la structure de l’homme.
Quand on dit : חטאתי, j’ai fauté par erreur, sans le vouloir, il n’y a que l’acte sans intention, le dommage est au niveau des actions. Les Séfiroths concernées sont : Nétsa’h- Hod- Yéssod. נצח הוד יסוד
Quand on dit : עויתי, j’ai fauté avec intention, l’acte est accompagné de nos émotions et de nos sentiments, le dommage se situe au niveau des émotions et du cœur. Les Séfiroths concernées sont : Héssed- Guévoura- Tiféret. חסד גבורה תפארת
Quand on dit : פשעתי, je me suis rebellé, il faut ajouter dans cet acte la volonté intellectuelle d’aller à l’encontre de celle d’Ha-Chem. Les Séfiroths concernées sont : Hokhma- Bina- Daat. חכמה בינה דעת
Quand nous implorons le pardon nous disons : כפר נא לחטאים ולעונות ולפשעים. De grâce absout les fautes, les délits, et les rebellions là aussi nous implorons la Miséricorde de sorte que les souillures que nous avons causées aux trois niveaux de notre âme soient séparées des éléments de sainteté.
לחטאים : séparation des taches du niveau de l’action .
ולעונות : séparation des taches du niveau de l’émotionnel.
ולפשעים : séparation des taches du niveau de l’intellect.
Là nous implorons la Miséricorde pour qu’Ha-Chem nous octroie les flux d’énergies nouvelles aux trois « niveaux» de notre être.
שחטאתי : au niveau de l’action. Le foie.
ושעויתי : au niveau de l’émotionnel. Le cœur.
ושפשעתי : au niveau de l’intellect. Le cerveau.
אנא השם – יׇ- הֵ- וׇ- הֵ חטאתי עויתי פשעתי לפניך אני וביתי
אנא בשם יִ- הַ- וְ- הׇ כפר נא לחטאים ולעונות ולפשעים שחטאתי ושעויתי ושפשעתי לפניך אני וביתי ככתוב בתורת משה עבדיך כי ביום הזה יכפר עליכם לטהר אתכם מכל חטאתיכם לפני ה’ יְ-הֺ-וֵ-הְ
Juste après le 1er Vidouï il effectue le tirage au “sort” des deux boucs:
לשם יֻ-הׇ-וְ-הַ חטאת –יֻקח נָא מְעט מַים
Le 2eme sur le taureau :
Le deuxième Vidouï se situe au niveau de : Héssed – Guévoura- Tiféret de Néféch Roua’h Néchama du Roua’h.
אנא השם יְ–הַ–וֺ–הִ
אנא בשם יֻ–הֺ–וִ–הַ
לפני ה’ יֶ–הַ–וִ–הֻ
Quand on dit : חטאתי, j’ai fauté par erreur, sans le vouloir, il n’y a que l’acte sans intention, le dommage est au niveau des actions. Les Séfiroths concernées sont : Nétsa’h- Hod- Yéssod. נצח הוד יסוד
Quand on dit : עויתי, j’ai fauté avec intention, l’acte est accompagné de nos émotions et de nos sentiments, le dommage se situe au niveau des émotions et du cœur. Les Séfiroths concernées sont : Héssed- Guévoura- Tiféret. חסד גבורה תפארת
Quand on dit : פשעתי, je me suis rebellé, il faut ajouter dans cet acte la volonté intellectuelle d’aller à l’encontre de celle d’Ha-Chem. Les Séfiroths concernées sont : Hokhma- Bina- Daat. חכמה בינה דעת
Quand nous implorons le pardon nous disons : כפר נא לחטאים ולעונות ולפשעים. De grâce absout les fautes, les délits, et les rebellions là aussi nous implorons la Miséricorde de sorte que les souillures que nous avons causées aux trois niveaux de notre âme soient séparées des éléments de sainteté.
לחטאים : séparation des taches du niveau de l’action .
ולעונות : séparation des taches du niveau de l’émotionnel.
ולפשעים : séparation des taches du niveau de l’intellect.
Là nous implorons la Miséricorde pour qu’Ha-Chem nous octroie les flux d’énergies nouvelles aux trois « niveaux» de notre être.
שחטאתי : au niveau de l’action. Le foie.
ושעויתי : au niveau de l’émotionnel. Le cœur.
ושפשעתי : au niveau de l’intellect. Le cerveau.
Le 3 eme sur le Bouc qui est envoyé.
Le troisième Vidouï se situe au niveau de : Hokhma- Bina- Daat.de NRN de Néchama.
אנא השם יְ-הַ-וֻ-הַ
אנא בשם יֺ-הׇ-וֻ-הֵ
לפני ה’ יֻ–הֲ–וֶ–הִ
Quand on dit : חטאתי, j’ai fauté par erreur, sans le vouloir, il n’y a que l’acte sans intention, le dommage est au niveau des actions. Les Séfiroths concernées sont : Nétsa’h- Hod- Yéssod. נצח הוד יסוד
Quand on dit : עויתי, j’ai fauté avec intention, l’acte est accompagné de nos émotions et de nos sentiments, le dommage se situe au niveau des émotions et du cœur. Les Séfiroths concernées sont : Héssed- Guévoura- Tiféret. חסד גבורה תפארת
Quand on dit : פשעתי, je me suis rebellé, il faut ajouter dans cet acte la volonté intellectuelle d’aller à l’encontre de celle d’Ha-Chem. Les Séfiroths concernées sont : Hokhma- Bina- Daat. חכמה בינה דעת
Quand nous implorons le pardon nous disons : כפר נא לחטאים ולעונות ולפשעים. De grâce absout les fautes, les délits, et les rebellions là aussi nous implorons la Miséricorde de sorte que les souillures que nous avons causées aux trois niveaux de notre âme soient séparées des éléments de sainteté.
לחטאים : séparation des taches du niveau de l’action .
ולעונות : séparation des taches du niveau de l’émotionnel.
ולפשעים : séparation des taches du niveau de l’intellect.
Là nous implorons la Miséricorde pour qu’Ha-Chem nous octroie les flux d’énergies nouvelles aux trois « niveaux» de notre être.
שחטאתי : au niveau de l’action. Le foie.
ושעויתי : au niveau de l’émotionnel. Le cœur.
ושפשעתי : au niveau de l’intellect. Le cerveau.
Il pénètre 4 fois dans le saint des saints קודש הקודשים.
Une 1ere fois pour faire le service de la Kétoreth, une 2eme pour asperger le sang du bœuf, la 3eme pour asperger le sang du bouc et la 4eme fois pour sortir les ustensiles qui ont servi à la Kétoreth (la pelle avec les braises et la louche contenant la poudre l’encens).
Il sacrifie en ce jour 16 bêtes :
Tableau récapitulatif des Sacrifices du jour de Kippour :
Bœufs | Boucs | Béliers | Agneaux | |
2 | Les journaliers, 1 le matin et 1 le soir | |||
1 | Expiatoire du Cohen G | |||
1 | 1 | Holocauste du C.G | ||
1 Il est consommé le soir | Expiatoire du peuple | |||
1 | 1 | 7 | Holocauste du peuple | |
1 | Bouc émissaire |
Les aspersions :
Il effectue 43 aspersions Pour chaque aspersion il trempe son index dans le sang.
על כל הזיה טבילה :
Autel intérieur en or | Parokhet en face de l’ARON | Dans le Saint des saint entre les barres de l’Aron (l’arche sainte) | Les sangs |
8 | 8 | Du bœuf | |
8 | 8 | Du bouc | |
4sur les coins+7 sur le dessus | Mélange des deux |
La 1ere aspersion du sang du taureau à l’intérieur du Saint des Saints entre les deux barres de l’arche.
La 2eme aspersion le sang du bouc à l’intérieur du Saint des Saints entre les deux barres de l’arche.
La 3eme aspersion le sang du taureau en face de la Parokhet.
La 4 eme aspersion le sang du bouc en face de la Parokhet.
Pour chacune de ces 4 aspersions il les compte comme suit :
אחת | אחת ואחת | אחת ושתים | אחת ושלוש | אחת וארבע | אחת וחמש | אחת ושש | אחת ושבע | ||||||
Une | Une et une | Une et deux | Une et trois | Une et quatre | Une et cinq | Une et six | Une et sept | ||||||
Bina (Kéter-Hokhma) | Bina – Héssed | Bina – Guévoura | Bina Tiféret | Bina – Nétsa’h » | Bina- Hod | Bina- Yéssod | Bina- Malkhout | ||||||
Pour la 1ere il place sa main la paume vers le haut et les sept autres la paume vers le bas.
Le sens de ces jets et du compte sont ainsi :
La 1ere aspersion fait référence à la « Bina » Mère de toute vie, le jet vers le Haut « réveille » la Bina pour qu’elle octroie les flux de vie et les énergies renouvelées aux Séfiroths de l’émotionnel et à celles de l’action, elles sont au nombre de sept. Comme nous l’avons déjà précisé plus haut les « Avérot » apportent leur lot d’obscurité dans les différents éléments de la création. L’aspersion du sang des sacrifices est effectué après le Vidouï de sorte que l’illumination de la Bina vers les Séfiroths du bas puisse se faire.
La 1ere comme nous l’avons dit est lancée vers le Haut, pour atteindre la Bina qui par ce « réveil » envoie ses rayonnements lumineux à chacune des Séfiroths du bas en particulier.
Quand nous disons Bina il s’agit en fait des trois Séfiroths de l’intellect dont les énergies sont rassemblées en elle pour qu’elle les diffuse vers le bas.
Le Taureau « פר » fait référence aux « Rigueurs » des cinq lettres finales מ-ן-צ-פ-ך de valeur numériques 280= פר . Ce sacrifice avec le Vidouï qui l’accompagne permet la maitrise des puissances et leurs soumissions puis nous canalisons toutes ces énergies vers la « Avodat Ha-Chem ». Le Taureau fait allusion au Yetser Ha-Ra de l’orgueil de ceux qui détiennent le pouvoir, le savoir, ceux qui sont invertis des plus hautes fonctions. Le Cohen Gadol faisait donc un double Vidouï sur cette bête, pour lui-même qui est au sommet de la hiérarchie et aussi pour tous les autres Cohanim. Le sang qui est la « force de vie » est une première fois aspergé dans le Saint des Saints qui est le « lieu » d’où émane cette vie vers le monde du bas. C’est le « lieu » de la Mère de toute vie, la Matrice. Puis une deuxième fois en face de la Parokhet, le rideau qui sépare les Mondes du haut, ceux de l’intellect et les mondes du bas, ceux de l’espace et du temps.
Puis vient l’aspersion du Sang du bouc dans ces mêmes lieux. Le bouc est le « ‘Hatath » d’Israël, l’expiatoire il fait référence à la faiblesse « naturelle » due à la nature humaine, à l’influence négative des nations et celle de l’attirance des plaisirs de ce monde.
Les deux sangs sont ensuite mélangés pour être asperger sur le dessus de l’autel en or et à ces quatre coins. L’autel or fait référence à la dimension de l’espace et du créé, c’est la réparation pratique de cette dimension qui ne peut se faire qu’avec l’union de toutes les énergies. Celles des Cohanim et celles de l’ensemble du peuple, c’est le sens du mélange.
En général le sang fait allusion aux rigueurs fortes qui se développent sans aucune restrictions, de par sa couleur et de par sa nature, cependant il est évidement le vecteur de la vie, il porte l’âme de vie. Quand il se repend c’est la vie qui est retirée, mais ici par le sacrifice cette vie est récupérée pour être projetée dans toutes les directions pour exprimer la bonté et la miséricorde.
L’exemple que l’on peut donner de ces aspersions est la suivante : Souvent nous concentrons en nous de par le « mal être » énormément de « Rigueurs » que nous « projetons » consciemment ou non sur les autres. Le regard que nous avons sur les autres est dur, inflexible, rempli de sévérité, nos paroles, nos mots sont des agressions continuelles que nous diffusons. Le monde se remplit alors de ces rigueurs de ces jugements qui montent dans les hauteurs et « ouvrent » les rigueurs des cieux, les conséquences en sont les terribles calamités qui parfois frappent en ce monde. Les souffrances, les maladies, les accidents et autres sanctions qui sont amplifiées de par notre attitude agressive. L’aspersion des sangs des énergies nous apprend à ne projeter vers les autres que des bontés, à avoir un regard conciliant compatissant affable et aimable envers les autres. A n’employer que des paroles de douceur et de gentillesse, à n’exprimer que les bontés. C’est alors que les réservoirs de bontés et de miséricorde s’ouvrent dans les hauteurs et se déverse en ce monde les infinies bénédictions, l’abondance, la prospérité, la tranquillité la réussite, joie et bonheur sont octroyés à tous.
LES HUIT VETEMENTS DU COHEN GADOL :
Les vêtements or et leurs expiations.
Les quatre vêtements or sont en rapport avec le Nom : א- ד- נ- י-
Vêtements | Expiation et pardon | ||
Le Diadème | א ציץ | L’effronterie | עזות פנים |
Le Manteau | ד מעיל | La médisance | לשון הרע |
Le Pectoral | נ חושן | Les jugements erronés | עיוות הדין |
Le Tablier | אפוד י | L’idolâtrie |
עבודה זרה |
LES VETEMENTS BLANCS ET LEURS EXPIATIONS.
Les quatre vêtements blancs sont en rapport avec le Nom : י-ה-ו-ה-
Vêtements | Expiation et pardon | ||
La tunique | ו’ כתונת | Le sang versé | שפיכות דמים |
La culotte | ה’ מכנסי בד | Les relations interdites | גילוי עריות |
la Tiare | י’ מצנפת | L’orgueil, la suffisance | גסות הרוח |
La ceinture | ה’ אבנט | Les pensées du cœur | הירהור הלב |
Le sens et la raison des sacrifices :
Le mot Korban signifie rapprocher, unir.
La création dans sa globalité est un système harmonieux, établit sur quatre niveaux ou étages. Ils sont reliés au Créateur qui leur donne la vie et tout ce qu’elle comporte.
Les étages supérieurs transmettent à ceux qui sont plus bas qu’eux les influx de vie qui arrivent enfin au monde matériel et physique dans lequel nous vivons.
La volonté absolue du Créateur est de donner la vie et que tous les éléments remplissent leurs rôles correctement, pour permettre la cohésion du système. Les différents niveaux sont interconnectés entre eux du haut vers le bas מיין דכורין mais aussi dans l’autre sensמיין נוקבין.
Quand les hommes remplissent leurs missions par l’accomplissement de la torah et des Mitsvot, leurs actions montent vers le haut et augmentent la capacité des influx, elles éloignent tous les parasites, et les accusateurs. Le monde est alors authentique.
Malheureusement il arrive que les hommes commettent des fautes et dérèglent l’ordre établit par le Créateur, les êtres dans leurs diversités agissent alors de façon désordonner. La dégradation se répercute à chaque fraction et détail du macrocosme. Le monde est malade.
Les quatre étages de la création sont les suivants :
1- le monde de l’émanation. עולם האצילות
2- le monde de la création.עולם הבריאה
3- le monde de la transformation. עולם היצירה
4- le monde de l’action. עולם העשיה
De même l’homme étant un microcosme il concentre en lui ces quatre niveaux. Comme disent les maitres : l’homme a les pieds sur la terre ferme et sa tête et son esprit dans les cieux.
On image cela par les quatre systèmes qui se trouvent dans le corps de l’homme.
Le système nerveux au niveau du cerveau, c’est la partie la plus élevée. Le système respiratoire, le système digestif et enfin le système reproducteur, au bas du corps.
De même l’homme possède plusieurs parties qui composent son « âme ». Le Néféch ou l’âme animale qui se concentre au niveau du foie et circule dans le corps pour l’alimenter par le sang, comme dit le verset : le sang est le souffle de vie.
Le Roua’h ou l’âme de la parole qui distingue l’homme de la bête. C’est l’intelligence de savoir s’exprimer, transmettre une idée ou un sentiment. Il se concentre au niveau du cœur.
La Néchama ou l’âme c’est la force du savoir et de la compréhension, par elle l’homme ressemble à son créateur. Adam signifie qui ressemble, par son intelligence et son savoir il Lui ressemble. Elle se concentre au niveau du cerveau.
La Haya ou l’âme de l’âme est l’influx constant qui ne pénètre pas dans le corps mais se l’entour à l’extérieur (or makif).
Pour comprendre cela donnons un exemple. Le sage qui dans son étude rencontre de nombreuses difficultés de compréhension, il n’arrive pas à trouver la solution de ses problèmes. Il les ressasse continuellement et malgré tout la solution n’est pas en vue.
Parfois il lui suffit de répéter toute son étude à quelqu’un d’autre en lui expliquant les détails et les points à éclaircir. Subitement la solution des difficultés apparait.
De même pour celui qui dispense un cours déjà prêt, ce cours a était dit à plusieurs reprises, il arrive souvent qu’à chaque fois que le maitre va donner ce cours déjà maitriser, Il va avoir de nouvelles idées et de nouvelles solutions aux questions qu’il soulève. Des nouveautés auxquelles il n’avait pas pensé au paravent.
La raison en est la suivante, notre étude est à l’intérieur de notre esprit elle prend toute la place, ce sont les lumières intérieures, dès que le maitre extériorise son étude en la répétant à un autre de suite des nouvelles lumières le pénètrent et lui ouvrent de nouveaux horizons ce sont les lumières de la Haya qui l’éclairent alors.
L’homme est plus grand que les anges qui sont statiques, ils ne peuvent pas sortir du monde auquel ils correspondent, il y a une multitude d’anges selon les différents niveaux des mondes, ils n’ont pas la faculté de passer d’un niveau à l’autre.המלאכים נקראים עומדים
L’homme transcende les mondes comme nous l’avons dit plus haut, il relie le monde physique aux mondes les plus élevés. Il canalise les forces éparses pour les diriger vers le but suprême le service de D.
Le monde matériel aussi est constitué de quatre niveaux.
1- monde minéral. 2- Le monde végétal. 3- Le monde animal ; 4- le monde de l’homme.
Il n’existe pas d’élément sur cette terre qui ne contient pas la vie, ce sont les lumières (Orot) qui maintiennent et qui font exister toutes les substances.
La faute est l’éparpillement des forces la Mitsva en est la canalisation.
Le Korban en est l’exemple type. Tous les Sacrifices,( Korbanot) se composent d’une bête (animal),de libation de vin ,d’offrande de farine avec l’huile qui les accompagnent (végétal) de sel (minéral) et surtout de l’action du Cohen qui unit les éléments pour réparer la dispersion des forces .Il ne faut surtout pas oublier la présence du fauteur et de sa Téchouva, il se tient devant son Korban. Il doit s’appuyer sur la tête de la bête de toutes ses forces comme pour lui transmettre son âme altérée par la faute.
Les quatre rituels du sang : ארבע עבודות הדם
L’absolution des fautes, la Kapara, s’obtient par le Service du Sang, ce sont les quatre étapes du Sacrifice dont l’apogée est l’aspersion sur sang sur l’autel.
Le Cohen fait le service concernant le sang de la bête en quatre étapes.
La Ché’hita, il égorge la bête : שחיטה
Il doit lui trancher, la trachée et l’œsophage avec l’artère. La trachée est l’élément de l’appareil respiratoire. L’œsophage est l’élément de l’appareil digestif et l’artère qui véhicule le sang. Ces trois éléments concentre les trois mondes mentionnés plus haut ; Le monde de la création, celui de la transformation et celui de l’action.
Récupération du sang : קבלת הדם
C’est le sang de la vie. דם הנפש .
Il porte le sang jusqu’à l’autel, vers l’élévation. הולכת הדם
L’aspersion du sang sur les quatre coins (cornes) de l’autel. הזיה על ד’ קרנות המזבח .
Les quatre coins sont les Midot de ce monde. Le sud est la bonté, le nord est la rigueur etc.
Pour ces quatre rituels il y a une intention qui peut disqualifier le Korban, si le Cohen a une pensée en dehors du temps ou en dehors du lieu.מחשבת חוץ למקומו פסול. מחשבת חוץ לזמנו פיגול
C’est à dire que chaque sacrifice a un temps imparti et doit être effectué et consommé dans un lieu bien précis. S’il pense, pendant une des quatre étapes du Service du Sang, de consommé le sacrifice en dehors du lieu prévu ou en du temps imparti le sacrifice est invalide.
Il y a ici harmonisation du temps et de l’espace.
Les parties du Korban qui sont brulées : en général les graisses certains organes intérieurs et les membres de la bête.
Les graisses qui entourent les reins la membrane du foie. Ce sont les reins qui conseille, le foie qui permet d’agir par le sang, et les membres qui sont le vêtement des éléments intérieurs, l’action.
Il est dit à propos des sacrifices qu’ils produisent « une odeur agréable רח ניחוח». Le nez qui permet de sentir les odeurs se dit AF אף qui signifie colère, en fait le sacrifice doit produire l’apaisement des rigueurs qui ont pris de l’ampleur par les fautes des hommes.
Pour les sacrifices quotidiens, ceux qui sont public il est nécessaire que des représentants du peuple soient présents, il ne peut y avoir de Korban sans la présence de la personne concernée מעמד. Les Léviim accompagnent les Cohanim par leurs chants et ceux-ci réalisent les sacrifices.
Le jour de Yom kippour la présence du Cohen Gadol est indispensable.
Nous avons une harmonisation de la création sur deux plans, d’une part verticalement, réparation du système et d’autre part horizontalement, toutes catégorie d’individus qui composent le peuple trouvent leurs places pour que la cohésion soit rétablit.
Le temple aussi est composé de quatre niveaux :
1- Le Saint des saints et Le Sanctuaire : קודש הקדשים וההיכל. : Les deux niveaux du monde de l’émanation. Unité totale.
2- Le parvis des Cohanim et d’Israël : עזרת כהנים ועזרת ישראל : Le monde de la création, à partir de ce monde la diversité apparait.
C’est que se passe l’essentiel du service et des sacrifices, c’est le lieu du Mizbéya’h, de l’Autel :
3- Le parvis des femmes. עזרת נשים : Le monde de la transformation.
4- Le mont du temple. הר הבית : Le monde de l’action.
Nous remarquons donc que tout ce qui compose les mondes a quatre niveaux.
Le temple, l’homme, l’âme, les différentes créatures etc.
Le Nom du créateur à quatre lettres, tout le système doit s’articuler de concert pour parvenir à l’arrangement rechercher.
Le monde physique en parallèle avec les quatre mondes :
Homme י’ | Emanation | אצילות יוד-הי-ויו-הי | |
Animalה’ | Création | א-ל. ש-ד-י- | בריאה יוד-הי-ואו-הי |
Végétalו’ | Transformation | א-ל.י-ה-ו-ה- | יצירה יוד-הא-ואו-הא |
Minéral ה’ | Action | א-ל .א-ד-נ-י | עשיה יוד-הה-וו-הה |
Le Temple en parallèle avec les quatre mondes :
Le saint des saints – Le sanctuaire- Eikhal |
Emanation | כתר
חכמה בינה |
L’arche-2 tables-
Ménorah-table |
Parvis des Cohanim | Création | תיפארת | Autel des Korbanot |
Parvis des femmes | Transformation | יסוד | |
Le mont du temple | Action | מלכות |
|
Autre possibilité :
Le Saint des saints | יוד-הי-ויו-הי- | Kéter | |
Le sanctuaire, Eikhal | יוד- הי-ואו-הי | Hokhma | |
Le parvis des Cohanim | יוד –הא-ואו-הא | Bina | |
Le parvis des femmes et le Mt du temple | יוד- הה-וו-הה- | Tiféret Et
Malkhout |
L’homme en parallèle avec les quatre mondes :
Le système nerveux | Emanation | Néchama de Néchama | יוד |
Le système respiratoire | Création | Néchama | הי |
Système digestif | Transformation | Roua’h | ויו |
Système reproducteur | Action | Néféch | הי |
LE RITUEL DE LA KETORET :
Le mot Kétoreth signifie attacher, relier.
Il est rapporté au nom du Zohar la puissance de la récitation de la Kétoreth, pour éliminer et chasser les accusateurs et les forces négatives, pour les soumettre sous la domination de la Kédoucha. Comme la torah le raconte, Aaron par la Kétoreth met un terme à l’épidémie qui frappe le peuple. C’est la raison pour laquelle nous récitons ce texte avant et après la prière du matin et avant celle de Minha. Pour que notre prière s’élève et ne soit pas altérée ou accompagnée par ces forces indésirables qui sont la cause de tous nos problèmes matériels et spirituels. Il est recommandé de bien comprendre le texte pour lui donner plus de force.
La Kétoreth quotidienne et celle particulière de Yom kippour ont les même composants. Ils sont au nombre de onze comme cela est prescrit dans la torah. Celle de Kippour a une particularité c’est qu’elle est « fine de fine דקה מן הדקה », elle était broyée de nouveau la veille de kippour pour être encore plus fine que d’habitude. Le deuxième changement est le lieu où elle était offerte, tous les jours sur l’autel en or qui porte son nom l’autel de la Kétoreth, le jour de kippour à l’intérieur du Saint des Saints entre les deux barres de l’Arche sainte dans le 1er temple et sur la Pierre du Fondement dans le deuxième.
Les composants : le verset dit dans Chémot 30, verset 34 : l’Eternel dit à Moché, choisis des ingrédients, du storax, de l’ongle aromatique et du galbanum et d’autres ingrédients, de l’encens pur, le tout à poids égal.
Le verset ne cite que quatre noms, le Talmud Kritout 6b apprend qu’il y a onze composants de la manière suivante : il est dit « ingrédients » (סמים) au pluriel le plus simple pluriel est deux.
Puis il est cité trois autres ingrédients (nataf, chahelet, helbena) cela fait cinq.
Le verset reprend le mot ingrédients (סמים ) combien ce terme en contient ? Cette deuxième fois ce terme englobe les cinq déjà apprit cela fait dix. Le verset cite l’encens pur (Levona Zaka) ce qui fait onze. Si la deuxième fois le mot ingrédients était identique à la première, le verset les aurait juxtaposé (Samim, Samim) on aurait dit alors que le deuxième « Samim » n’en rajoute que deux, mais la torah a introduit entre les deux, trois ingrédients pour nous apprendre que la deuxième fois il s’agit de cinq.
Le Rambam dit que onze ingrédients ont été transmis à Moché au Sinaï, il ne fait pas allusion à leurs nombre mais à leurs noms.
Le verset cite « à poids égal » ( בד בבד יהיה ) ; les quatre ingrédients dont les noms sont cités doivent être identiques, c’est-à-dire l’un comme l’autre, la Baraita dira que le poids de « nataf, chahelet, helbena, levona »était de 70 Mané pour chacun. On devait les écraser et les piller chacun seul et puis seulement on les mélangeait. De même il doit les peser chacun seul et ne pas utiliser celui déjà pesait pour les autres.
Verset 35 : Tu en composeras un parfum manipulé selon l’art du parfumeur, mélangé parfaitement, ce sera une chose pure et sainte.
L’art du parfumeur (מעשה רוקח) : il doit les écraser tous de manière identique afin que l’un ne soit pas plus écraser que l’autre, avant cela il doit les laver correctement pour qu’ils donnent toute leur parfum.
Mélangé parfaitement, ( ממולח) ressemble au mot (מלח) marin, qui mélange l’eau avec les rames. Ce mot ressemble au mot « sel », on apprend qu’il faut rajouter du sel comme pour tous les sacrifices. La Baraita dira on rajoute du sel de Sedom un quart de « Kav » environ 232 grammes (1Kav est de925gm).
Ce sera une chose pure et sainte (טהור קודש). Il faut la préparer avec de grandes précautions afin qu’elle soit totalement pure sans aucun doute possible. Il faut acquérir tous les ingrédients avec de l’argent consacré. Elle sera préparée à l’intérieur du temple dans le parvis ( עזרה) avec les ustensiles du temple.
Verset 36 : Tu le réduiras en poudre fine, tu la déposeras devant le témoignage dans la tente d’assignation ou Je Me rencontrerai avec toi, ce sera pour vous une chose sainte de sainte.
Tu la déposeras : On devait l’offrir sur l’autel en or(מזבח הזהב) qui se trouve dans le sanctuaire(הקודש – היכל),qui se trouve en face de l’arche du témoignage ( ארון העדות ) , qui est placé dans le Saint des saints(קודש הקודשים ). Le Eikhal est appelé le lieu du rendez-vous אהל מועד . C’est là que la parole était transmise à Moché. Devant le témoignage, dans la tente d’assignation : c’est une répétition, allusion est faite à deux offrandes de la Kétoreth, l’une quotidienne, (dans la tente d’assignation) sur l’autel en or, et la deuxième le jour de Yom kippour, dans le Saint des saints (devant le témoignage).
Elle sera pour vous Sainte de sainte : cette Kétoreth composée selon les règles établit sera sainte on ne pourra pas en tirer profit, il est aussi absolument interdit de composer un parfum avec les même ingrédients et les quantités requises.
Le talmud Kritout 6a : La Kétoreth était préparée une fois par an, elle était composée de 368 Mané.
Il semble qu’elle était préparée Roch Hodech Nissan, puisqu’elle était acquise avec l’argent du nouveau prélèvement (il fallait payer sa cotisation annuelle pour les sacrifices public avant le mois de Nissan, le MahastiT Ha-Chéquel).
Le poids d’un Mané est de 480 g, le poids total de la Kétoreth est donc de176.64kg pour l’année.
Cette obligation n’est pas mentionner explicitement dans la torah, mais c’est une Halacha transmise oralement à Moché au Sinaï.
Les 368 Mané correspondent aux 365 jours de l’année, un Mané par jour. La moitié le matin et l’autre moitié le soir.
365 est le nombre de jours de l’année solaire alors que nous comptons les jours selon l’année lunaire (354 jours, le mois lunaire est de 29 J12 H et 793 parcelles) il y a donc environ 10 Mané supplémentaires par an à part ceux de Kippour. Ils seront utilisés l’année ou il y a un mois supplémentaires (2 Adar) Ce qui arrive en moyenne une fois tous les trois ans.
Au moment de la préparation de la Kétoreth, après l’avoir composée comme il se doit et qu’elle était prête au rituel, on séparait les trois Mané supplémentaires qui étaient conservés pour le jour de kippour.
La veille de Yom kippour elle devait être à nouveau écrasée dans le pilon pour être fine de fine. Pour la Kétoreth quotidienne. Il est dit au verset 36 « en poudre fine »et pour celle de Yom kippour il est dit : lévitique 16, 12 : Il remplira l’encensoir de charbons ardents pris sur l’autel qui est devant le Seigneur, prendra deux pleines poignés d’aromates, « pilés menu » et introduira le tout dans l’enceinte du voile :
Les onze composants : Sont les suivants, certains sages, conseillent de les compter avec les doigts
1- Le Tsori c’est le nataf dans le verset, le storax c’est la résine qui coule d’un arbre appelé Afarcemon, le, le mot nataf signifie couler.
2 Le Tsiporen c’est le « chahelet » du verset traduit par ongle aromatique. Certains disent que c’est la coquille d’une bête marine. D’autres disent que c’est la racine d’un aromate lisse et brillant c’est pour cela qu’on l’appelle ongle.
3 Le Helbena traduit par galbum résine comme du miel de couleur noire qui coule d’un arbre qui pousse en Grèce. Son odeur est forte et malodorante.
La lumière ne se remarque que dans l’obscurité. La Guémara apprend de la présence du Helbena dans la Kétoreth qu’il faut associer les fauteurs à la prière les jours de jeunes et en particulier à Yom Kippour. C’est uniquement quand il est seul qu’il a une mauvaise odeur mais associé aux autres composants au contraire il ajoute du parfum aux autres constituants. Allusion claire aux forces du mal qui dispersent et éparpilles les vigueurs.
4 La Levona c’est l’encens pur du verset c’est la résine d’un arbre qu’on obtient en faisant une rainure dans le tronc la résine coule et peut être récupérer. Elle a un parfum exquis, elle brule immédiatement en rependant ses senteurs. Le Ramban fait remarquer, que les trois premiers composants ne sont pas des senteurs (סמים) car les deux premiers sont des résines et le troisième vient de la mer.
Chacun de ces quatre pesait 70 Mané ; ce qui fait en tout 280 Mané qui font 134.400kg.
Le Roch sur Kritout rapporte que certains (il semble que cela soit le Rokeyah) trouvent une allusion à ce nombre dans le verset des Cantiques 4 13,
Un parc de plaisance ou pousse des grenades : שלחיך פרדס רימונים עם פרי les 4 lettres finales forment le mot סמים le mot שלחיך a pour valeur numérique 368, les quatre premiers composants ont tous un poids de 70×4 =280 Mané, allusion au פר’ du mot פרדס les quatre suivants ont un poids de 16 Mané chacun ce qui fait 16×4 = 64 allusion au סד’ du mot’ פרדס.
5 Le Mor traduit par la myrrhe selon le Rambam il s’agit du Musc, sang coagulé d’une bête sauvage qui vit en Inde, mais plusieurs sages sont en désaccord avec lui, mettant en avant le fait que cette bête n’est pas pure et donc impropre à être utilisée pour la Kétoreth. Ils disent donc qu’il s’agit d’un arbuste avec des épines qui a une bonne odeur.
6 Kessia traduit par Casse c’est une racine qui repend une forte odeur quand il brule. Selon Rambam c’est un arbre certains justifient son nom parce qu’il faut beaucoup d’efforts pour lui retirer l’écorce.
7 Le Nerd traduit par Nard il ressemble à un épi de blé c’est pour cela qu’on a dit Chibolet (épi).
8 Karkoum c’est le Safran ; les quatre cités ont tous 16 Mané chacun qui fait 64 en tout ce qui fait 30.720kg.
9 le kocht c ‘est le costus, il s’agit d’une racine blanche son odeur est magnifique et se repend au loin. 12 Mané qui font 5.760kg.
10 Keloufa c’est une écores d’arbre qui est très odorante. Certains sages comme Le Chilté Haguiborim, qui a fait de nombreuses recherches pour définir tous les ingrédients de la Kétoreth, pense qu’il s’agit de la cannelle, le Kinamon serait une autre espèce. 3 Mané qui font 1.440kg.
11 Le Kinamon on traduit par Cannelle selon Rambam c’est le bois Indien (Oud Indi). La Guémara Chabat 63a dit : Depuis la destruction du temple le bois de Kinamon à disparu. 9 Mané qui font 4.320kg.
Le sens de la Kétoreth :
Les Klipot ont accès aux deux dernières lettres du Nom, elles risquent de faire écran entre les deux parties du Nom. Par la Kétoreth nous remontons les deux dernières lettres au niveau des premières pour reformer le Saint Nom ; c’est la raison des 11composants : 11= ו- ה- .
Nous avons déjà dit plus haut que la création s’élève sur quatre étages. Au plus bas de ces mondes ce trouve le monde physique dans lequel nous vivons. Avant la faute d’Adam le « mal » ou les écorces n’avaient qu’une existence réduite, la vie qu’elles recevaient du monde de la sainteté était maitrisée on ne lui donnait que ce qui était nécessaire à sa survie. Le mal était donc cerné et limité (la présence du mal ou de la tentation, des écorces est obligatoire pour permettre à l’homme de mériter).
Après la faute, les mondes sont descendus d’un cran la Kédoucha s’est rependue, dix lumières du monde le plus bas sont tombés. Les écorces se sont renforcées et au lieu de n’avoir qu’une étincelle comme avant la faute elles se retrouvent avec onze.
Le but de la Kétoreth est de faire remonter à leurs places initiales les onze lumières pour enlever la vie aux écorces. Il faut comprendre que cela n’est pas définitif mais relatif, à chaque jour ses lumières et sa réparation.
Le matin est le temps des bontés, nous avons la possibilité de combattre par la récitation de la Kétoreth ces forces (le mal). Avant la prière pour que celle-ci s’élève sans que les écorces s’y accrochent et à la fin de la prière car c’est le moment du retour des influx, ils ne doivent y avoir accès. Le Rav Ha Ari zl explique que les 11 composants de la Kétoreth sont les lumières qui donnent la vie aux éléments de la création. Dix d’entre elles sont des lumières intérieures (immanentes) et, le 11 eme est une lumière extérieure qui les enveloppe. Cette lumiére du fait de sa qualité est d’une grande puissance, car elle ne peut être contenue par un réceptacle. C’est elle qui par sa puissance va permettre aux dix autres de s’élever. Les nombreuses tentations de ce monde ne se présentent pas sous leurs vrais aspects. Les attraits de ce monde la beauté, la puissance, la réussite ou la richesse, le pouvoir, empruntent l’ « odeur » de la Kédoucha car ce sont des forces qui en ont été détournés.
Un œil non avisé ne voit même pas le piège bien au contraire, il n’y trouve aucun mal. A tous les niveaux de la vie, il se trouve des forces, des lumières égarées, le bien et le mal se mêlent. Par exemple la richesse est un bien, c’est une bénédiction, mais qu’en font les hommes ? La beauté est un don de D mais comment l’utiliser ? De même pour l’ambition, on pourrait multiplier les cas indéfiniment.
De nombreuses innovations ont permis d’améliorer la vie des hommes, mais elles peuvent causer malheureusement des effets nocifs sur le monde et ses habitants.
C’est le sens de la Kétoreth que les ingrédients qui sentent vraiment bon lâchent leurs parfums. L’odeur qui se dégage d’une plante ou d’encens, en est son âme et sa nature, elle définit la chose. Le parfum émane d’une matière mais lui-même est d’un autre niveau ; il est dit dans Isaïe 11 3, au sujet du Machiah : il sentira par la crainte de D qui l’anime, il ne jugera point de ce que ses yeux verront et de ce que ses oreilles entendront. C’est à dire qu’il jugera à l’odeur !
On lit la Kétoreth il convient d’avoir cette intention que les lumières de la Kédoucha montent et les Klipot s’éteignent sans vie.
LA KETORET DE YOM KIPPOUR :
La Kétoreth quotidienne est de 365 Mané pour les 365 jours de l’année solaire. Le soleil symbolise le Tipheret, la lune le Malkhout, elle n’a pas de lumière propre, mais reflète celle qu’elle reçoit du soleil. Toute l’année la Kétoreth est offerte sur l’autel or dans l’Eikhal. C’est-à-dire que le travail était fait du bas vers le haut, attaché les éléments les plus fragiles et les relier les uns aux autres. L’encens formait une fumée qui montait comme un pilier vers le haut, elle atteignait les hauteurs du sanctuaire puis redescendait sur les murs et pénétrait dans le saint des saints. Le Yom kippour elle n’a que trois Mané allusion aux trois sephirot les plus hautes qui sont le Kéter, la Hokhma et la Bina, le lieu est le Saint des saints qui correspond à ces trois degrés. Le seul qui pouvait l’offrir était le Cohen Gadol, qui est au-dessus des autres prêtres il se situe au niveau de la tête. Le travail était fait du haut vers le bas, en attachant les éléments les plus hauts les uns aux autres l’union se réalise de manière parfaite. Les Klipot n’ont pas la possibilité de s’approcher, elles disparaissent. C’est la raison pour laquelle la veille de Yom kippour on devait écraser à nouveau la poudre de la Kétoreth pour qu’elle soit « fine de fine »l’écrasement est symbole de l’élimination des Klipot, réduire l’élément à sa plus simple expression possible, lui donner la place minimale dans ce monde, plus nous réduisons notre espace plus nous le rendons au Créateur.
Au moment de la création Le Saint béni Soit-Il se retire pour laisser la place à ses créatures. Une présence apparente du créateur ne laisse plus de place à l’homme. Le maitre qui ne donne pas ses élèves la possibilité de s’exprimer, ou le père qui attache son enfant à lui, il l’étouffe, ne le laisse pas s’épanouir, pour cela il faut que le maitre ou le père s’efface pour laisser la place à l’autre pour qu’ils puissent exister. C’est le secret de la rétractation (le TsimSoun) D s’efface pour laisser l’homme évoluer.
Ce monde est appelé OLAM (עולם) de la racine voiler, cacher. C’est ce qui se passe tous les jours de l’année ce sont les hommes qui prennent possession de la création et parfois ils en chassent le Vrai Propriétaire. Les hommes se pensent invincibles et puissants sans aucunes limites, ni aucune modestie.
Le jour de Yom Kippour nous redonnons à D Son monde pour cela l’homme doit retrouver sa véritable dimension, c’est le sens des cinq interdits primordiaux de ce jour, prendre conscience de notre fragilité, de notre faiblesse nous réduire et en même temps réduire les Klipot ; ceci est le sens profond de la Kétoreth.
L’ordre du service : les étapes :
- Au milieu de la nuit (Hat-Sot) on effectue le premier tirage au sort, pour le prélèvement de la cendre (תרומת הדשן) de l’autel extérieur.
- On ordonne les quatre foyers sur l’autel trois comme tous les jours et un supplémentaire pour la Kétoreth on place deux buches sur les foyers.
- Prélèvement de la cendre sur l’autel intérieur (or), (דישון מזבח הפנימי).
SERVICE QUOTIDIEN : VETEMENTS OR : זהב בגדי
Au lever du jour, quand le ciel est éclairé jusqu’à Hébron, pour mentionner le mérite des pères. Première Tevila. On étendait une tenture de lin pour le séparer du peuple, le C G enlève ses vêtements Hol se trempe, et met les vêtements or, il sanctifie ses mains et ses pieds.
- Il fait la Ché’hita du Tamid quotidien (agneau) récupère le sang, et l’asperge sur les coins de l’autel
- Il pénètre dans le sanctuaire (Eikhal), il rallume 5 lumières de la Ménorah, puis offre la Kétoreth du matin sur l’autel en or, puis rallume les deux lumières restante de la Ménorah.
- Il offre sur l’autel les membres du Tamid ainsi que les offrandes qui les accompagnent, et il offre son offrande quotidienne (Minhat Havitin).
SERVICE DE MOUSSAF : vêtements blancs.בגדי לבן
- Deuxième Tevila au Mikwé précédée de la sanctification des mains et des pieds, il se dévêtit des vêtements or, il se trempe, se sèche, met les vêtements blancs, se sanctifie les mains et les pieds. Il sacrifie 1boeuf et 7 agneaux du Moussaf du jour.
- Il se présente devant son bœuf et effectue le premier Vidouï pour lui et pour sa maison
- Il se place devant les deux boucs pour tirer au sort, l’un sera Hâtât pour Hachem et l’autre pour « Azazel » (bouc émissaire qui portera les fautes d’Israël) il les distingue en attachant pour l’un une laine rouge à son cou (Hâtât) et à l’autre autour des cornes.
- Il retourne au bœuf et effectue un deuxième Vidouï pour ses frères les Cohanim.
- Il fait la Ché’hita du bœuf, reçoit le sang et le confie à un Cohen qui le remuât pour qu’il ne coagule pas, ce Cohen se tient sur la quatrième rangée des dalles du sanctuaire.
SERVICE DE LA KETORET עבודת הקטורת
- Il prend une pelle qu’il remplit des braises de sur l’autel, il la pose à la quatrième rangée des dalles du sanctuaire. On lui sort le récipient contenant les encenses. Il en remplit ces deux paumes de mains, la mesure de la Kétoreth est ce que ses paumes peuvent contenir. Il vide le Kaf dans ses mains et remet le tout dans le kaf, il ne doit pas en perdre un grain, ce service est le plus difficile du temple, il devait le faire seul, remplir ses deux paumes puis reverser le contenu de ses mains dans le récipient, il s’aidait de sa bouche pour tenir le manche du récipient.
- Il pénètre dans le Saint des saints, dans sa main droite il tient la pelle avec les braises à cause de son poids, dans la main gauche le kaf avec la poudre d’encens, (fine de fine). il pose la pelle entre les deux barres de l’arche. Il vide la poudre d’encens dans ses mains, il ne doit pas en perdre un grain, et dépose la poudre sur les braises de la pelle, en commencent à l’extrémité et en se rapprochant petit à petit. Il attendait que le lieu se remplisse de fumée puis il sortait à reculons. A sa sortie entre le Saint des saints et le sanctuaire il formulait une prière courte pour ne pas affoler les Cohanim.
- Il récupère le sang du bœuf, entre à nouveau dans le Saint des saints , et procède à la première aspersion entre les barres de l’arche, il asperge 8 fois en les comptant de la manière suivante : une- une et une – une et deux- une et trois –une et quatre- une et cinq- une et six- une et sept. Il ressort comme la fois précédente.
- On lui apporte le bouc holocauste, il lui fait la Ché’hita, récupère le sang, pénètre à nouveau dans le Saint des saints et procède à l’aspersion comme précédemment.
- Il récupère le sang du bœuf et l’asperge en direction du rideau qui fait la séparation entre le Sanctuaire et le Saint des saints, en direction de l’arche, il asperge huit fois en les comptant : une – une et une- une et deux – une et trois- une et quatre- une et cinq- une et six- une et sept-
- Il récupère le sang du bouc et lui aussi il l’asperge en direction de la Parokhet ,8 fois en le comptant.
- Il mélange les deux sangs celui du bœuf et celui du bouc, il pénètre dans le sanctuaire en se plaçant devant l’autel en or et asperge du mélange sur les quatre coins de l’autel. Il commence par le coin nord-est, et fini par le coin sud – est, puis il écarte les braises pour faire apparaitre le dessus de l’autel (l’or) et asperge dessus 7 fois. En sortant il vide le reste du sang dans les deux trous qui se trouve sur la base de l’autel extérieur.
- Il se présente devant le bouc émissaire pour effectuer le Vidouï pour Israël : il prononce à nouveau trois fois le Nom et les Cohanim et le peuple en entendant se prosternent en écartant les bras et les jambes. Puis il le confie à celui qui le conduit en haut d’une colline pour le basculer dans le vide. En disant : Que disparaissent ainsi les fautes de Ton peuple Israël.
- Il offre les graisses du bœuf et du bouc sur les feux de l’autel, le reste des bêtes est sorti pour être bruler.
- Il s’installe sur le parvis des femmes et lit la torah, en récitant 8 bénédictions, cela après qu’on l’ait informé que le bouc est arrivé au désert. Il y avait une coupe de laine rouge qui blanchissait quand le bouc était projeté.
Troisième Tevila, changement de vêtements .בגדי זהב .
23) Il offre le bouc de Moussaf, et sacrifie son bélier et celui du peuple.
24) brule les graisses du bœuf et du bouc qui sont brulés.
25) Il offre le sacrifice quotidien du soir
Quatrième Tevila, changement de vêtementsבגדי לבן
26) Il met les vêtements blancs pour pénétrer dans le saint des saints pour récupérer la pelle et le Kaf .
Cinquième Tevila, changement de vêtements :
27) Il met les vêtements or, il offre la Kétoreth quotidienne du soir, allume les lumières de la Ménorah. Offre le reste de Minhat Havitin. Il procède à la dixième sanctification des mains et des pieds, enlève les vêtements or pour mettre les siens et sort de l’enceinte du temple.
Le peuple l’accompagnait et lui faisait une grande fête pour être sortit sain et sauf du Saint des saints.
אשרי העם שככה לו אשרי העין ראתה כל אלה-
Pour arriver à comprendre et à imager un tout petit peu la grandeur de ce jour et la puissance de la sainteté du Cohen Gadol .Voici ce qu’en dit le livre Brith Menouha à la page 38. Ce livre de Rabbi Abraham de Grenade qu’il écrit son la dictée de l’âme de Rabbi Hamay Gaon. Un livre saint qui détail le monde de la création et celui des anges, la montée des mondes au huitième neuvième et dixième millénaires.
« Saches que le Nom que le Cohen Gadol prononçait le jour de Yom kippour est entièrement avec des voyelles courtes (תנועות קטנות) il mentionnait le Nom avec une extrême lenteur.
Quand il mettait en mouvement la première consonne, il le faisait avec force, en la portant et en la ramenant d’est au nord, du sud à l’ouest, un déplacement d’une puissance terrible. Quand il mentionnait la deuxième consonne, il rapprochait les illuminations l’une des autres par une très grande force.
Mais pour la troisième il le faisait rapidement pour que les forces de la Puissance ne détruisent pas le monde, à la quatrième aussi il le faisait avec empressement pour que le Repos ne se renforce pas et le Satan ne prenne pas le dessus. Pour que la force ne soit pas trop puissante afin que le monde ne sorte pas de ses règles.
Le Levy par son chant accompagnait et portait le Nom que le Cohen prononçait, selon les mouvements de la prononciation du Nom pour que les prières soient agrées. …Il pénétrait dans le sanctuaire puis dans le saint des saints la Kétoreth ; dans sa main, vêtu de vêtements de pureté, la tiare sur la tête, la ceinture sur ses reins, il avait l’apparence du Cohen d’en haut qui est Michaël.
Le visage rayonnant de la lumière, son souffle comme celui des Séraphins, sa langue, un glaive tranchant, ainsi il pénétrait dans le lieu de la sainteté ;
Dès qu’il apercevait l’arche recouvert de la nuée, il disait Maitre du monde pardonnes- moi car j’ai fauté moi et ma maison, pardonne les fautes de ton peuple Israël. Puis il entendait la voix de Celui qui lui disait Mon fils béni Moi ! Il savait alors que c’était l’instant de la Grâce absolue, il secouait alors ses vêtements, les clochettes se faisaient entendre et les Cohanim et le peuple savaient que l’instant était propice la grâce.
C’est alors qu’il prononçait le saint Nom (י-ה-ו-ה-) avec ses voyelles avec une intention lente et silencieuse, les fondations du sanctuaire tremblaient, le temple se remplissait de la lumière d’en haut. Le Cohen au milieu de la lumière ouvrait sa bouche pour dire la prière, Maitre des mondes que Ta volonté soit faite, que cette année soit une année de bénédiction et de réussite.
Les Cohanim et le peuple tombaient sur leurs faces contre terre en entendant le Saint Nom. Et ils disaient : Béni soit le Nom glorieux de son Règne pour l’éternité. Combien était grande la gloire qui enveloppait le Cohen Gadol quand il sortait du sanctuaire sain et sauf, la radiance de la Chéhina formaient une couronne au-dessus de sa tête jusqu’à qu’il ait rejoint sa demeure.
En voyant la splendeur redoutable qui l’habillait le peuple tombait sur sa face en disant : « Heureux le peuple dont c’est la part ! Heureux le peuple dont le Seigneur est le D ! Le Cohen ne donnait pas le dos à l’arche pour sortir du Saint des saints, de peur qu’il soit punie, une lumière sortait de l’arche sainte comme un éclair, qui l’entourait et le portait à l’extérieur.
Qui peut décrire la sagesse et la connaissance qu’il atteignait, quand il voyait la Chéhina il était inspiré de l’esprit, il comprenait les racines desquelles les Midot se ramifiaient les fondations de toutes les plus grandes constructions, il apercevait et comprenait les racines de l’arbre de vie, les branches, et les fruits de l’arbre mais il n’y touchait pas. Quand il sortait il transmettait son savoir à son fils s’il en était digne.
Quand il voyait sur l’arche une lumière blanche il était heureux et se réjouissait. Mais s’il voyait une lumière rouge s’était un mauvais signe. De suite il se concentrait en faisant d’énormes efforts pour prier en faveur du peuple. Il disait Maitre du monde détourne ta colère et révoque la calamite de sur ton peuple. Il Y avait une corde en soie qui le reliait à l’extérieur. Il l’agitait de toutes ses forces pour que le peuple se repente et prie de toutes leurs forces en implorant la miséricorde.
En un instant la lumière rouge blanchissait et l’Eternel dans son infinie bonté pardonnait les fautes.
En ce jour exceptionnel fasse Ha-Chem d’accorder à Son Peuple, à Ses enfants l’absolution de toutes leurs fautes. Qu’Il octroie à chacun d’entre eux Ses infinies bénédictions, que chacun trouve satisfaction, prospérité, réussite, joie et bonheur, pour lui et ses proches. J’implore le Seigneur Tout Puissant pour qu’Il mette un terme à cet exil et qu’Il rétablisse Son Règne de Gloire !
Le tout petit : Michel Baruch.
Poussière sur l’immense terre du Seigneur Tout Puissant !
אנא עפרא דמן ארעא ע »ה מישל דוד ברוך ס »ט
תבֺרך מפי עליון המצפה לישועה
י »ר שלא ימושו מפי ומפי כל זרעי וזרע זרעי עד בגצ »בבי.
דברי תורה אלו להצופ »ט בשפע רב למדב »רדק ז »ט בק’ ליחב »א בב » א וליד »בא ז »ט לדיב » חא רפואה שלמה ליהונתן אברהם בן מרים בתוך שאר ח »י אמן ואמן בילא »וא.
ברכה והצלחה בכל מילי לדר »ג’ לכ משפ’ יאב »א וכל אשר לו ימ »בא וכל אשר לו עליה בכל מעלות הת’ יד »בא יפתח ה’ לנו כל השערים להבין להשכיל ללמוד וללמד ולק ‘ יאיר לנו בתה »ק או »א.
עשה עמי אות ל
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Commentaire du Sidour Téfila du Matin en coffret de trois volumes.
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