Les jours entre les oppressions: s’éloigner de la colère. R. Yoshiahou Pinto

Les jours entre les oppressions : s’éloigner de la colère – Rav Yoshiahou Yossef Pinto

s’éloigner de la colère

Que par le mérite de la diffusion de ce livre, Hachem envoie à Benyamin Fradji ben Eliahou Attal ainsi qu’à son épouse et à leurs enfants, la santé, la joie, la parnassa, et le mérite d’avoir d’autres enfants toujours dans la Torah, les mitsvot et les bonnes actions. Amen.

Extrait du livre Hazon Yoshiahou – Le code de la vie Tome 1 de Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita (Chapitre 22)

Pour la Réfoua Chéléma du Rav Yoshiahou Yossef Pinto Shlita ben Zahrie

Nous vous suggérons d’étudier d’autres articles issus du livre sus-mentionné (du tome 2):

• Chapitre I : Chacun est dans l’obligation d’influencer et de rapprocher les cœurs
• Chapitre II : Efforcez-vous de tous vos moyens, de sorte que Hachem vous soutienne
• Chapitre III : Appréciation – où allez vous ?
• Chapitre IV : Appréciation – une pensée juste avant le passage à l’acte
• Chapitre V : Grâce à l’appréciation, la mitsva est réalisée dans la perfection
• Chapitre 117 : Juger favorablement – rendre méritant de l’intérieur et faire des remontrances de l’extérieur.

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Les jours entre les oppressions : s’éloigner de la colère

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בין המצרים : להתרחק מהכעס

Du dix-sept tamouz au neuf av, il y a vingt-et-un jours, et le Midrash sur les Lamentations suggère qu’ils correspondent aux jours de la formation du fruit de l’amandier, entre le moment où la branche produit ses bourgeons, et celui où le fruit est achevé. De la même façon, entre la brèche dans la muraille et la destruction, vingt-et-un jours se sont écoulés.

Les sages du secret caché ont expliqué que la singularité de l’amandier consiste dans l’annulation de la colère, et il est connu que la prophétie de Jérémie consiste dans une baguette d’amandier qui présageait un élément propice contre la colère, avant que n’intervînt la destruction, à son époque, ce qui singularisait un adoucissement des colères, qui provenaient en ce temps, des Cieux. En revanche, il y a la période de vingt-et-un jours pendant laquelle Bilam avait tenté de maudire le peuple d’Israël, à divers moments où l’accentuation de l’amertume se renforçait en ce monde. Et il y a été fait allusion : « Hachem transformera (la particule Eth introduisant le complément d’objet en hébreu étant constituée des deux initiales des mois de tamouz et d’av) la malédiction en bénédiction ».

Nous nous sommes étendus en cours et dans les sermons de renforcement spirituel précédents, sur la prudence avec laquelle il convient de se conduire en cette période, entre neuf heures et presque seize heures, ce qui est valable du dix-sept tamouz au neuf av. Il faut se montrer particulièrement attentif le vendredi, lorsque le Satan se fait des plus accusateurs et tente d’introduire le venin et l’anéantissement dans la vie de l’homme, et c’est à ce propos qu’il est dit : « Vous n’allumerez pas de feu dans toutes vos demeures ».

S’éloigner de la colère

Quel est-ce feu ? C’est le feu de la discorde, qui devient particulièrement dur les vendredis, et surtout de nos jours. C’est pourquoi il faut s’efforcer, tous les vendredis, et tout particulièrement pendant cette période, de faire preuve de bonté envers les pauvres, vu que de tels actes adoucissent les jugements, et également d’être rigoureux quant à l’étude de la Torah orale, la Guemara, la Michna, qui éloignent les jugements de l’homme qui accueillera le Chabbat dans la joie et avec le cœur rasséréné.

On sait qu’il y a au cours de cette période trois jours de Chabbat. Les maîtres du Secret ont déclaré : « trois Chabbats pour trois fêtes: Souccot, Pessah et Chavouot, et, de chacun de ces chabbats, nous puisons des forces pour l’une des trois fêtes, le plus puissant étant le chabbat Hazon (qui précède le 9 av, ndlt), dont la puissance est comme une prophétie, qui donne la force au regard pour l’année tout entière».

Pendant cette période, Hakadoch Baroukh Hou se rapproche du peuple d’Israël, et il a été expliqué à propos du verset : « tous ses poursuivants l’ont rattrapées entre les jours de détresse », que tous ceux qui se mettent à la poursuite du rapprochement avec Hakadoch Baroukh Hou, le « rattraperont ». Il leur sera possible d’atteindre de grands résultats, davantage que pendant les autres jours de l’année.

Une parabole met en scène un grand roi qui, lorsqu’il se trouve dans son palais, ne reçoit personne, mais qui, lorsqu’il se rend dans les champs, permet à tous ceux qui fournissent des efforts de le rencontrer. C’est ce qui se produit en ces jours, où toute personne qui fournit un important effort pourra voir notre Roi.

Que l’on sache ce qui est rapporté dans le livre saint Zékher David, que depuis la destruction du Temple, les nouvelles âmes ont cessé de venir en ce monde.

Toutes les âmes sont le prolongement d’âmes du passé, et le jour du Chabbat se trouve une force de lessivage de l’âme et de sa purification.

Nous serons attentifs en ce qui concerne la puissance contenue dans chaque tradition observée par l’ensemble du peuple d’Israël, ainsi que chacune des traditions suivies par les membres de notre famille, et ils ont expliqué : les lettres des termes « traditions » et de « Géhenne » sont en hébreu les mêmes, et il faudra faire attention et se préserver de tout changement de tradition, ce qui suscite le jugement de la Géhenne contre l’homme.

On rapporte un fait concernant un décisionnaire de la première période, de passage pendant les offices des Séliḥot dans une sainte communauté qui n’était pas la sienne. Cette communauté a modifié ses traditions pour s’adapter aux siennes en son honneur, et, le jour de Kippour de cette même année, la fille du rabbin de leur synagogue mourut, parce qu’il avait changé ses traditions en l’honneur d’un grand sage d’Israël de passage dans leur ville.

Le Rema, Orah Haïm chapitre 10 stipule : « Que l’homme ne change pas les coutumes de la ville, pas même les mélodies et les chants qui y sont récités », ainsi s’achève son propos. Et partout il se conduira selon leur coutume, et nous retrouvons l’importance de la tradition chez le prophète Jérémie 35 : « La parole qui fut adressée à Jérémie par l’Eternel : « rends-toi chez Rekhivim (nom de cette famille), et tu leur parleras, et je les conduirai dans la maison de l’Eternel dans l’une des pièces et tu les abreuveras de vin etc ».»

Jérémie va retrouver les membres de cette famille «et je placerai devant les gens de la maison de Rekhivim des coupes de vin et leur demanderai d’en boire, mais ils objectèrent : « Nous ne boirons pas de vin, car Yonadav fils de Rekhav notre père nous a ordonné en disant : ‘Vous ne boirez pas de vin, ni vous ni vos enfants jusqu’à la fin des temps, et vous ne bâtirez pas de maison, et vous n’ensemencerez pas, et vous ne planterez point de vigne, et vous n’en n’aurez point, car vous séjournerez dans des tentes toutes votre vie, afin que vous viviez de longs jours sur la terre où vous habiterez, et nous écouterons la voix de Yonadav fils de Rekhav, notre père, et tout ce qu’il nous a ordonné, de ne pas boire de vin tous les jours de notre vie, nous, nos épouses, nos fils et nos filles etc.» Et lorsque l’Eternel vit qu’ils ne se détournèrent pas de l’ordre enjoint par leur père, il fit dire par Jérémie : « Ainsi parle Hachem Cebaoth, le Dieu d’Israël, puisque vous avez écouté l’ordre de Yonadav votre père, et que vous avez observé tous ses ordres, et que vous vous conduisez conformément à tout ce qu’il vous a ordonné, par conséquent, dit Hachem Cebaoth, Dieu d’Israël : « Il ne manquera jamais un homme chez Yonadav fils de Rekhav pour se tenir devant moi constamment ».

Fin du chapitre 22 du livre Hazon Yoshiahou – Le code de la vie Tome 1 « Les jours entre les oppressions : s’éloigner de la colère »